Ce que Nicolas a fait pour nous
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Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
On ne peut pas faire d'un cas une généralité, la règle doit s'appliquer hélas pour tous!
memory007- Messages : 448
Date d'inscription : 08/11/2011
Localisation : Toulouse
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
Je vous rappelle que ce topic est sur "ce que Nicolas à fait pour nous"
- http://www.liberation.fr/c/01012375069-c
Là on pourrait dire "ce que Nicolas à fait pour eux" ?
- http://www.liberation.fr/c/01012375069-c
Là on pourrait dire "ce que Nicolas à fait pour eux" ?
mab31000- Messages : 309
Date d'inscription : 09/11/2011
Age : 104
Localisation : Toulouse
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
Le cdd ne peut être renouvelé qu'une seule fois et doit obéir à certaines régles...
Quoi qu'il en soit, il y a toujours possibilité de contourner ...
A propos "des fils de", j ai l'exemple d un employeur qui avait embauché le fils d'un de ses directeur, a qui, il avait confié une tâche que ce dernier n'avait pas su faire, car pas expérimenté.
L'employeur avec le conseil "avisé" de son directeur décide de prendre un CDD compétent pour réaliser ce projet, il lui établit un CDD de trois mois, avec promesse d'embauche à l'appui, mais une fois le travail réalisé, il lui dit qu'il ne l'embauche plus...
Sûr ce, le gars en CDD prend tout son travail réalisé et se le garde pour lui!!! nah...il a bien fait!!!
ET le patron sur ce coup là, n'a pas bronché...
Quand je vois que certains utilisent les CDD de cette façon là, je ne m'étonne plus de rien, car pour moi c'est un DELIT !!!
Quoi qu'il en soit, il y a toujours possibilité de contourner ...
A propos "des fils de", j ai l'exemple d un employeur qui avait embauché le fils d'un de ses directeur, a qui, il avait confié une tâche que ce dernier n'avait pas su faire, car pas expérimenté.
L'employeur avec le conseil "avisé" de son directeur décide de prendre un CDD compétent pour réaliser ce projet, il lui établit un CDD de trois mois, avec promesse d'embauche à l'appui, mais une fois le travail réalisé, il lui dit qu'il ne l'embauche plus...
Sûr ce, le gars en CDD prend tout son travail réalisé et se le garde pour lui!!! nah...il a bien fait!!!
ET le patron sur ce coup là, n'a pas bronché...
Quand je vois que certains utilisent les CDD de cette façon là, je ne m'étonne plus de rien, car pour moi c'est un DELIT !!!
memory007- Messages : 448
Date d'inscription : 08/11/2011
Localisation : Toulouse
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
Mem, c'est EVIDENT, qu'il n'y a pas que des fainéants ! bien au contraire ! mais j'en veux à cette andouille d'apporter de l'eau au moulin du mec en question...
Quant aux CDD/temps partiels, certains me disaient que c'était plus intéressant financièrement parlant (prime de précarité et plus de liberté de temps, entre autres...). Bien honnêtement, moi, c'est quelque chose que je ne comprends pas. De plus, les abus de l'autre côté de la barrière, si je puis dire, sont franchement inacceptables. Je ne sais pas en France, je crois que les renouvellements de CDD sont limités à 2, n'est ce pas ? à Monaco, ça dépendait des secteurs d'activité... grandiose.
En plus, et ça, je suppose que ça doit être partout... un coup CDD renouvelé, un coup intérim, un coup CDD renouvelé, un coup intérim, non ? c'était classique. Vive la précarité. Sauf pour le coup, la fameuse prime, qui permettait le "jackpot". Mais quand même, c'est fondamentalement dégueulasse.
Les salaires, hélas, ne correspondent plus depuis longtemps aux compétences demandées... c'est une escalade. Trop de monde "sur le marché"... et les employeurs en finissent par faire du chantage. A nous, potentiels employés de savoir nous "vendre" mieux que le voisin et jouer des coudes...
Oui, les employeurs ont la part belle, bien sûr qu'ils ont la part belle. Potentiellement avoir les "meilleurs" à "meilleur" prix. Potentiellement. Pour nous, employés lambda. Pour les "tronches" (très grandes écoles), ça ne se passe pas comme ça. Du tout, crois-moi. Mais c'est une minorité.
Nous en revenons au point de départ : "l'élite" ?
Quant aux CDD/temps partiels, certains me disaient que c'était plus intéressant financièrement parlant (prime de précarité et plus de liberté de temps, entre autres...). Bien honnêtement, moi, c'est quelque chose que je ne comprends pas. De plus, les abus de l'autre côté de la barrière, si je puis dire, sont franchement inacceptables. Je ne sais pas en France, je crois que les renouvellements de CDD sont limités à 2, n'est ce pas ? à Monaco, ça dépendait des secteurs d'activité... grandiose.
En plus, et ça, je suppose que ça doit être partout... un coup CDD renouvelé, un coup intérim, un coup CDD renouvelé, un coup intérim, non ? c'était classique. Vive la précarité. Sauf pour le coup, la fameuse prime, qui permettait le "jackpot". Mais quand même, c'est fondamentalement dégueulasse.
Les salaires, hélas, ne correspondent plus depuis longtemps aux compétences demandées... c'est une escalade. Trop de monde "sur le marché"... et les employeurs en finissent par faire du chantage. A nous, potentiels employés de savoir nous "vendre" mieux que le voisin et jouer des coudes...
Oui, les employeurs ont la part belle, bien sûr qu'ils ont la part belle. Potentiellement avoir les "meilleurs" à "meilleur" prix. Potentiellement. Pour nous, employés lambda. Pour les "tronches" (très grandes écoles), ça ne se passe pas comme ça. Du tout, crois-moi. Mais c'est une minorité.
Nous en revenons au point de départ : "l'élite" ?
greenshop- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/11/2011
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
intothewind a écrit:quand on commence dans la vie , et qu'on est à la rue , sans expérience de quoi que ce soit , si par chance on est hébergés chez des potes , est-ce que tu peux imaginer que ça peut-être rassurant de pouvoir participer à l'approvisionnement de la gamelle commune ?mab31000 a écrit:intothewind a écrit:http://www.leparisien.fr/economie/sarkozy-etend-le-rsa-aux-moins-de-25-ans-qui-ont-deja-travaille-29-09-2009-656149.php
honnêtement...vous zappez le nom " sarko" de l'article , et vous le remplacez par celui de votre gauchouillard favori...ça devient pas une mesure sociale du tonnerre, ça , heing ?
je trouve que proposer aux jeunes de moins de 25 ans de débuter dans la vie avec le RSA est une mesure super qui leur permet de voir clairement quel sera leur avenir
et un RSA , qu'importe son nom , y contribue , que tu le veuilles ou non.
l'obstination obtuse de ton militantisme , là comme ailleurs , frise parfois la ....; tu le sais , dis ?
Je préférerai que ce fric serve à créer des des boulots genre "emploi jeune" par exemple . . . . . A payer quand même avec nos impôts non ?????
mab31000- Messages : 309
Date d'inscription : 09/11/2011
Age : 104
Localisation : Toulouse
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
Franchement, je ne pense qu’en France il y ait que des fénéants, si certains préfèrent travailler en CDD ou temps partiel, il doit y avoir une raison.
1)Il faudrait d’abord, que les salaires des emplois proposés correspondent aux compétences demandée, c’est loin d’être le cas !
2) Surtout ne pas oublié que le CDD devrait être un contrat utilisé de façon exceptionnelle, seul le cdi est un vrai contrat normal, or combien y a t'il de CDI sur le marché?
hein, ils sont où les fautifs?!!
1)Il faudrait d’abord, que les salaires des emplois proposés correspondent aux compétences demandée, c’est loin d’être le cas !
2) Surtout ne pas oublié que le CDD devrait être un contrat utilisé de façon exceptionnelle, seul le cdi est un vrai contrat normal, or combien y a t'il de CDI sur le marché?
hein, ils sont où les fautifs?!!
memory007- Messages : 448
Date d'inscription : 08/11/2011
Localisation : Toulouse
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
Je n'ai pas dit "toi"... je crois simplement que ce sont là des idées plutôt de droite, non ? (peut-être que je me trompe ?).
Prime de résultat ? mouaich... effectivement, il en avait une s'il rentrait un minimum de 50 mios d'€ par an en nouveaux comptes. Somme toute moyen puisqu'à Monaco... et puis d'autant plus facile puisque plus de 40 banques (exactement 70 établissements financiers) sur 2kms2, sinon, "on revoit ta copie mec !"
Mais bref, ce n'est pas la majorité, donc, on n'en parle plus. C'est vrai aussi qu'il y a beaucoup d'abus.
Mon cas est à part, je n'ai jamais connu les 35h, (ça n'existe pas à Monaco, c'est 39h), et mon boulot était alimentaire... et maintenant j'ai 55 ans et je suis au chômage
Mais je ne me suis jamais plainte, et si je tire la gueule maintenant, c'est que...oups'... mais je ne suis toujours pas à plaindre comparé à certains.
CDD et temps partiels / précarité. Tu as RAISON ! cependant, je mets aussi un bémol. Je connais PLEIN (oui, oui, plein !) de gens qui ne veulent bosser qu'en CDD et temps partiel.
Etonnant, n'est-ce pas ? J'en reste encore assise.
Il y a toujours des exceptions, bien sûr... et il y en aura toujours. On ne peut pas généraliser.
Mais quand j'entends un mec, chef d'entreprise, me dire "ouais, ben moi, j'ai demandé à Pole Emploi de m'envoyer une secrétaire et la nana, elle m'a dit qu'elle n'était pas venue parce qu'elle n'avait pas trouvé de place pour se garer, alors, qu'on vienne pas me dire que la France a besoin de bosser..." (sic)... j'ai des envies de meurtre... pour les deux...
Prime de résultat ? mouaich... effectivement, il en avait une s'il rentrait un minimum de 50 mios d'€ par an en nouveaux comptes. Somme toute moyen puisqu'à Monaco... et puis d'autant plus facile puisque plus de 40 banques (exactement 70 établissements financiers) sur 2kms2, sinon, "on revoit ta copie mec !"
Mais bref, ce n'est pas la majorité, donc, on n'en parle plus. C'est vrai aussi qu'il y a beaucoup d'abus.
Mon cas est à part, je n'ai jamais connu les 35h, (ça n'existe pas à Monaco, c'est 39h), et mon boulot était alimentaire... et maintenant j'ai 55 ans et je suis au chômage
Mais je ne me suis jamais plainte, et si je tire la gueule maintenant, c'est que...oups'... mais je ne suis toujours pas à plaindre comparé à certains.
CDD et temps partiels / précarité. Tu as RAISON ! cependant, je mets aussi un bémol. Je connais PLEIN (oui, oui, plein !) de gens qui ne veulent bosser qu'en CDD et temps partiel.
Etonnant, n'est-ce pas ? J'en reste encore assise.
Il y a toujours des exceptions, bien sûr... et il y en aura toujours. On ne peut pas généraliser.
Mais quand j'entends un mec, chef d'entreprise, me dire "ouais, ben moi, j'ai demandé à Pole Emploi de m'envoyer une secrétaire et la nana, elle m'a dit qu'elle n'était pas venue parce qu'elle n'avait pas trouvé de place pour se garer, alors, qu'on vienne pas me dire que la France a besoin de bosser..." (sic)... j'ai des envies de meurtre... pour les deux...
greenshop- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/11/2011
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
Ai-je dit qu'un diplômé n'avait pas le droit de prétendre à un salaire conforme à son statut ?
Ai-je opposé l'équité à l'égalité ?
L'exemple que tu prends est celui d'un salarié de 30 ans qui passe plus de temps au travail à des fonctions valorisantes, pour un salaire somme toute moyen si l'on ne tient pas compte de ses primes de résultat.
Mais pour la majorité des salariés, la productivité a tellement augmentée que les salariés lambda font 40h en 35, le plus souvent pour un travail inintéressant et un salaire à peine plus élevé que le SMIC.
Mais que dire des contrats à durées déterminées et des temps partiels qui maintiennent des salariés dans la précarité pour raisons de flexibilité ?
Que dire des chômeurs et plus particulièrement ceux de plus de 50 ans en fin de droits ?
Qui veut nous convaincre qu'une société de plus en plus individualiste ayant comme principal objectif le mérite en lieu et place de la solidarité, représente l'avenir ?
Qui est en admiration pour ce modèle anglo-saxon comme aux USA si ce n'est Sarkozy ?
Ai-je opposé l'équité à l'égalité ?
L'exemple que tu prends est celui d'un salarié de 30 ans qui passe plus de temps au travail à des fonctions valorisantes, pour un salaire somme toute moyen si l'on ne tient pas compte de ses primes de résultat.
Mais pour la majorité des salariés, la productivité a tellement augmentée que les salariés lambda font 40h en 35, le plus souvent pour un travail inintéressant et un salaire à peine plus élevé que le SMIC.
Mais que dire des contrats à durées déterminées et des temps partiels qui maintiennent des salariés dans la précarité pour raisons de flexibilité ?
Que dire des chômeurs et plus particulièrement ceux de plus de 50 ans en fin de droits ?
Qui veut nous convaincre qu'une société de plus en plus individualiste ayant comme principal objectif le mérite en lieu et place de la solidarité, représente l'avenir ?
Qui est en admiration pour ce modèle anglo-saxon comme aux USA si ce n'est Sarkozy ?
Fred- Messages : 65
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
Fred, concernant mes idées politiques... je répète ce que je disais... il y a du bon et du mauvais dans chacun des bords, et je suis vraiment très honnête là-dessus... pour autant qu'on aille pas dans les extrêmes.
Je trouve sincèrement qu'il y a de bonnes choses à prendre à gauche, et d'autres qui sont absurdes. Pareil pour l'écologie... Je trouve aussi qu'il y a de bonnes choses à prendre à droite et d'autres qui sont à chier. Ca t'étonne ? Pourtant c'est comme ça.
Tu veux un exemple ? pour moi, il est logique qu'un gugusse ayant fait BAC + 5 (ou plus parce qu'affinités) et qui bosse 50h par semaine parce-qu'il a un tas de responsabilités sur les épaules, gagne 4000 € par mois. Je les lui laisse. D'abord parce-qu'il a eu le courage et l'intelligence de se taper ses études (ce n'est pas l'argent de ses parents qui l'ont fait avoir ses diplômes... mais son intellect...moi, j'ai pas su faire...), et ensuite, 50h quand toi ou moi on en fait 35... y'a pas photo. D'autant que pour les cadres, il n'y a pas d'heures sup'. Alors, son fric, j'estime qu'il l'a gagné. Et bien gagné. Ca te choque ? Pas grave. Mon ancien directeur a commencé chez nous comme stagiaire, en sortant de la fac... il avait quoi, 24 ans ? Bac +5. Je l'envoyais à la poste, et l'engueulais quand il faisait une boulette .
6 ans après, c'était notre directeur (oui, oui, à 30 ans !). Chapeau bas, monsieur. Mais s'il a commencé avec des horaires normaux, devenu gestionnaire, il se faisait 10h par jour, et puis après, il était à la banque à 8h30 du mat' et en partait à 21h30. Fais le compte. Ses congés ? il avait 2,5 mois de retard à prendre quand on a fermé. C'était loin d'être mon cas. (si tu veux ses coordonnées je te les donne en MP). De quel droit lui prendrais-je l'argent dont le mérite lui revient ?
Par contre, oui, à gauche, tout ce qui est social (entre autres) est parfait. Pourquoi le nierai-je ? même si je pense que les 35h n'étaient peut-être pas une bonne chose à l'époque...
Je ne peux pas comprendre, droite ou gauche mélangée, qu'on accorde à tort et à travers des papiers à des étrangers parce-qu'ils font du sitting.
Pas plus que qui que ce soit jette des pierres sur les voitures des pompiers dans les banlieues...
Je n'y arrive pas, je suis désolée.
Alors, tu vois...mais pour mon bulletin de vote, il ira à celui qui aura un projet qui tient la route.
Parce-que, pour être franche, si la politique est une chose, les politiciens, eux, je les mets tous dans le même sac. Il n'y en a pas un pour sauver l'autre.
Cela étant, je suis particulièrement d'accord avec toi, quand tu dis que "la France est ce que l'on en fait". Tout est dans le "on".
Je trouve sincèrement qu'il y a de bonnes choses à prendre à gauche, et d'autres qui sont absurdes. Pareil pour l'écologie... Je trouve aussi qu'il y a de bonnes choses à prendre à droite et d'autres qui sont à chier. Ca t'étonne ? Pourtant c'est comme ça.
Tu veux un exemple ? pour moi, il est logique qu'un gugusse ayant fait BAC + 5 (ou plus parce qu'affinités) et qui bosse 50h par semaine parce-qu'il a un tas de responsabilités sur les épaules, gagne 4000 € par mois. Je les lui laisse. D'abord parce-qu'il a eu le courage et l'intelligence de se taper ses études (ce n'est pas l'argent de ses parents qui l'ont fait avoir ses diplômes... mais son intellect...moi, j'ai pas su faire...), et ensuite, 50h quand toi ou moi on en fait 35... y'a pas photo. D'autant que pour les cadres, il n'y a pas d'heures sup'. Alors, son fric, j'estime qu'il l'a gagné. Et bien gagné. Ca te choque ? Pas grave. Mon ancien directeur a commencé chez nous comme stagiaire, en sortant de la fac... il avait quoi, 24 ans ? Bac +5. Je l'envoyais à la poste, et l'engueulais quand il faisait une boulette .
6 ans après, c'était notre directeur (oui, oui, à 30 ans !). Chapeau bas, monsieur. Mais s'il a commencé avec des horaires normaux, devenu gestionnaire, il se faisait 10h par jour, et puis après, il était à la banque à 8h30 du mat' et en partait à 21h30. Fais le compte. Ses congés ? il avait 2,5 mois de retard à prendre quand on a fermé. C'était loin d'être mon cas. (si tu veux ses coordonnées je te les donne en MP). De quel droit lui prendrais-je l'argent dont le mérite lui revient ?
Par contre, oui, à gauche, tout ce qui est social (entre autres) est parfait. Pourquoi le nierai-je ? même si je pense que les 35h n'étaient peut-être pas une bonne chose à l'époque...
Je ne peux pas comprendre, droite ou gauche mélangée, qu'on accorde à tort et à travers des papiers à des étrangers parce-qu'ils font du sitting.
Pas plus que qui que ce soit jette des pierres sur les voitures des pompiers dans les banlieues...
Je n'y arrive pas, je suis désolée.
Alors, tu vois...mais pour mon bulletin de vote, il ira à celui qui aura un projet qui tient la route.
Parce-que, pour être franche, si la politique est une chose, les politiciens, eux, je les mets tous dans le même sac. Il n'y en a pas un pour sauver l'autre.
Cela étant, je suis particulièrement d'accord avec toi, quand tu dis que "la France est ce que l'on en fait". Tout est dans le "on".
greenshop- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/11/2011
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
Green, en te lisant je considère que tu es quelqu'un d'intelligent qui fait semblant de ne pas comprendre ?
Partant de ce postulat, j'imagine que tu as des opinions politiques mêmes s'ils ne sont pas hermétiques ni clairement exprimés.
La France est ce que l'on en fait, et quand je vois la désindustrialisation catastrophique de ces 10 dernières années malgré des allégements constant de charges octroyées au patronat, quand je vois les attaques portées contre les services publics avec la paupérisation qui s'en suit, quand je vois l'anathème lancé contre les étrangers, ne trouve tu pas qu'il y a de quoi s'interroger sur l'avenir de notre pays ?
J'ai effectivement plusieurs alternatives pour porter mon vote dans l'urne, ce qui est sûr c'est que dans le pire des cas, je préfère voter pour un pot de chambre que pour Sarkozy !
Partant de ce postulat, j'imagine que tu as des opinions politiques mêmes s'ils ne sont pas hermétiques ni clairement exprimés.
La France est ce que l'on en fait, et quand je vois la désindustrialisation catastrophique de ces 10 dernières années malgré des allégements constant de charges octroyées au patronat, quand je vois les attaques portées contre les services publics avec la paupérisation qui s'en suit, quand je vois l'anathème lancé contre les étrangers, ne trouve tu pas qu'il y a de quoi s'interroger sur l'avenir de notre pays ?
J'ai effectivement plusieurs alternatives pour porter mon vote dans l'urne, ce qui est sûr c'est que dans le pire des cas, je préfère voter pour un pot de chambre que pour Sarkozy !
Fred- Messages : 65
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
C'est là où tu as tort, Fred...Fred a écrit:Tintinnabule aux sons de tes propres clochettes Green, car leurs résonnances est tout sauf impartiale.
Il n’y a pas de honte à soutenir Sarkozy à partir du moment ou en cette période électorale, tu ne l’imposes pas aux autres sous prétexte qu’il a été élu président démocratiquement.
En quoi ton patriotisme et ton amour de la France exclurait les critiques des oppositions sur un bilan minable ?
En quoi Sarkozy est-il encore crédible avec 25% d’intention de vote dans les sondages ?
En quoi son programme axé sur les thèmes du FN est-il respectable ?
J'aurais beaucoup à dire, mais je suis moins prolixe que toi, et je réafirme encore cette évidence : il n'y a pas de neutralité en politique !
1. Je n'exclus précisément pas les critiques des oppositions : je dis simplement qu'il faut voir les 2 côtés. (d'ailleurs, Mab l'a fait à sa façon, en disant que son tableau était moins objectif).
2. Mon patriotisme n'est qu'une réponse à ceux qui disent ou pensent que la France est un pays de merde.
3. Il est grand dommage pour toi de faire ton vote en fonction de celui des autres et non de ta propre opinion... pour ma part, ce n'est pas mon cas, je verrais quand je serai dans l'isoloir de quel côté ira mon bulletin -pour autant que le programme proposé tienne la route, ce qui est loin d'être le cas pour le moment, de tous les bords que ce soit ! -
greenshop- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/11/2011
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
Tintinnabule aux sons de tes propres clochettes Green, car leurs résonnances est tout sauf impartiale.
Il n’y a pas de honte à soutenir Sarkozy à partir du moment ou en cette période électorale, tu ne l’imposes pas aux autres sous prétexte qu’il a été élu président démocratiquement.
En quoi ton patriotisme et ton amour de la France exclurait les critiques des oppositions sur un bilan minable ?
En quoi Sarkozy est-il encore crédible avec 25% d’intention de vote dans les sondages ?
En quoi son programme axé sur les thèmes du FN est-il respectable ?
J'aurais beaucoup à dire, mais je suis moins prolixe que toi, et je réafirme encore cette évidence : il n'y a pas de neutralité en politique !
Il n’y a pas de honte à soutenir Sarkozy à partir du moment ou en cette période électorale, tu ne l’imposes pas aux autres sous prétexte qu’il a été élu président démocratiquement.
En quoi ton patriotisme et ton amour de la France exclurait les critiques des oppositions sur un bilan minable ?
En quoi Sarkozy est-il encore crédible avec 25% d’intention de vote dans les sondages ?
En quoi son programme axé sur les thèmes du FN est-il respectable ?
J'aurais beaucoup à dire, mais je suis moins prolixe que toi, et je réafirme encore cette évidence : il n'y a pas de neutralité en politique !
Fred- Messages : 65
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
greenshop a écrit:Mab, honnêtement... pour toi... ils sont à rayer ? si tu dis oui, tu mens... et tu le sais.
Et ne me sors pas des trucs à la "oui mais...", je ne marche pas... nous ne vivons pas au pays des Bisounours. Même moi.
3 cas ou même 10 cas d'espionnages journalistiques ne veulent pas dire que nous sommes un pays qui est "étouffé" et ne peut pas parler ou émettre son opinion à voix haute. Vrai ou faux ? Même si ça existe, et ça existe, nous sommes TRES loin du "ta gueule". Et je vais même plus loin... Sous De Gaulle, là, nous étions sous l'ère du "ferme-là.., ta gueule", parce-que, pour le coup, s'il y avait bien des journalistes qui étaient baillonnés... alors...laisse moi rire... mais malgré tout, il a fait de bonnes choses (et carrément des pourries). Comme tous.
Et tout est à l'avenant. Sarko ou pas.
Droit au travail ? peut être bien que le seul moment où il n'y a pas eu de chômage était après la guerre... tous les hommes étaient morts, alors, ça a aidé... ben oui, quoi, faut pas se voiler la face!
Je vénère la France. Il y a l'héritage des Anciens. Tous les Anciens. De Charlemagne aux Résistants en passant par ce cher Louis XVI. Je les prends tous, sans exception.
Nous sommes très loin d'être une... une quoi, au fait ?
Droits de l'Homme et du Citoyen
Coluche disait il y en a qui sont plus égaux que les autres...
Tu connais l'histoire de Sammy Davis Junior à qui on demandait "Pourquoi êtes-vous si populaire?
- Je suis vieux, noir, juif et borgne, alors je pense que si je suis populaire, c'est parce que je chante bien !".
Tu sais quoi ? je vais arrêter de te répondre car . . . . . . . . . .
je vais te laisser dans tes certitudes de ne pas faire de la politique parce que je fatigue là et je vais
mab31000- Messages : 309
Date d'inscription : 09/11/2011
Age : 104
Localisation : Toulouse
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
Mab, honnêtement... pour toi... ils sont à rayer ? si tu dis oui, tu mens... et tu le sais.
Et ne me sors pas des trucs à la "oui mais...", je ne marche pas... nous ne vivons pas au pays des Bisounours. Même moi.
3 cas ou même 10 cas d'espionnages journalistiques ne veulent pas dire que nous sommes un pays qui est "étouffé" et ne peut pas parler ou émettre son opinion à voix haute. Vrai ou faux ? Même si ça existe, et ça existe, nous sommes TRES loin du "ta gueule". Et je vais même plus loin... Sous De Gaulle, là, nous étions sous l'ère du "ferme-là.., ta gueule", parce-que, pour le coup, s'il y avait bien des journalistes qui étaient baillonnés... alors...laisse moi rire... mais malgré tout, il a fait de bonnes choses (et carrément des pourries). Comme tous.
Et tout est à l'avenant. Sarko ou pas.
Droit au travail ? peut être bien que le seul moment où il n'y a pas eu de chômage était après la guerre... tous les hommes étaient morts, alors, ça a aidé... ben oui, quoi, faut pas se voiler la face!
Je vénère la France. Il y a l'héritage des Anciens. Tous les Anciens. De Charlemagne aux Résistants en passant par ce cher Louis XVI. Je les prends tous, sans exception.
Nous sommes très loin d'être une... une quoi, au fait ?
Droits de l'Homme et du Citoyen
Coluche disait il y en a qui sont plus égaux que les autres...
Tu connais l'histoire de Sammy Davis Junior à qui on demandait "Pourquoi êtes-vous si populaire?
- Je suis vieux, noir, juif et borgne, alors je pense que si je suis populaire, c'est parce que je chante bien !".
Et ne me sors pas des trucs à la "oui mais...", je ne marche pas... nous ne vivons pas au pays des Bisounours. Même moi.
3 cas ou même 10 cas d'espionnages journalistiques ne veulent pas dire que nous sommes un pays qui est "étouffé" et ne peut pas parler ou émettre son opinion à voix haute. Vrai ou faux ? Même si ça existe, et ça existe, nous sommes TRES loin du "ta gueule". Et je vais même plus loin... Sous De Gaulle, là, nous étions sous l'ère du "ferme-là.., ta gueule", parce-que, pour le coup, s'il y avait bien des journalistes qui étaient baillonnés... alors...laisse moi rire... mais malgré tout, il a fait de bonnes choses (et carrément des pourries). Comme tous.
Et tout est à l'avenant. Sarko ou pas.
Droit au travail ? peut être bien que le seul moment où il n'y a pas eu de chômage était après la guerre... tous les hommes étaient morts, alors, ça a aidé... ben oui, quoi, faut pas se voiler la face!
Je vénère la France. Il y a l'héritage des Anciens. Tous les Anciens. De Charlemagne aux Résistants en passant par ce cher Louis XVI. Je les prends tous, sans exception.
Nous sommes très loin d'être une... une quoi, au fait ?
Droits de l'Homme et du Citoyen
Coluche disait il y en a qui sont plus égaux que les autres...
Tu connais l'histoire de Sammy Davis Junior à qui on demandait "Pourquoi êtes-vous si populaire?
- Je suis vieux, noir, juif et borgne, alors je pense que si je suis populaire, c'est parce que je chante bien !".
greenshop- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/11/2011
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
Ce qui participe à l'identité de la France que certains vénèrent ici sont justement ces héritages que nous ont laissé les anciens
- Déclaration des droits de l'homme
- Front populaire = congés payés , scolarité obligatoire prolongée , limitation de la durée du temps de W , droit syndical.
- CNR : obligation de la sécurité sociale etc . . . . .
4 ) Afin d'assurer :
</blockquote>
<blockquote>
5) Afin de promouvoir les réformes indispensables :
</blockquote>
a) Sur le plan économique :
b) Sur le plan social :
c) Une extension des droits politiques, sociaux et économiques des populations
indigènes et coloniales.
d) La possibilité effective pour tous les enfants français de
bénéficier de l'instruction et d'accéder à la culture
la plus développée quelle que soit la situation de fortune de
leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement
accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises pour
les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non
de naissance mais de mérite, et constamment renouvelée par les
apports populaires.
Ainsi sera fondée une République nouvelle qui balaiera le régime
de basse réaction instauré par Vichy et qui rendra aux institutions
démocratiques et populaires l'efficacité que leur avaient fait
perdre les entreprises de corruption et de trahison qui ont précédé
la capitulation. Ainsi sera rendue possible une démocratie qui unisse
au contrôle effectif exercé par les élus du peuple la continuité
de l'action gouvernementale.
L'union des représentants de la RÉSISTANCE pour l'action dans
le présent et dans l'avenir, dans l'intérêt supérieur
de la patrie, doit être pour tous les Français un gage de confiance
et un stimulant. Elle doit les inciter à éliminer tout esprit
de particularisme, tout ferment de division qui pourraient freiner leur action
et ne servir que l'ennemi.
En avant donc, dans l'union de tous les Français rassemblés
autour du C.F.L.N et de son président, le général De Gaulle
!
En avant pour le combat, en avant pour la victoire, afin que VIVE LA FRANCE
!
- Déclaration des droits de l'homme
- Front populaire = congés payés , scolarité obligatoire prolongée , limitation de la durée du temps de W , droit syndical.
- CNR : obligation de la sécurité sociale etc . . . . .
<blockquote>
4 ) Afin d'assurer :
- l'établissement de la démocratie la plus large en rendant
la parole au peuple français par le rétablissement du suffrage
universel ; - la pleine liberté de pensée, de conscience et d'expression
; - la liberté de la presse, son honneur et son indépendance
à l'égard de l'État, des puissances d'argent et des
influences étrangères ; - la liberté d'association, de réunion et de manifestation
; - l'inviolabilité du domicile et le secret de la correspondance
; - le respect de la personne humaine ;
- l'égalité absolue de tous les citoyens devant la loi ;
</blockquote>
<blockquote>
5) Afin de promouvoir les réformes indispensables :
</blockquote>
a) Sur le plan économique :
- l'instauration d'une véritable démocratie économique
et sociale, impliquant l'éviction des grandes féodalités
économiques et financières de la direction de l'économie
; - une organisation rationnelle de l'économie assurant la subordination
des intérêts particuliers à l'intérêt général
et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à
l'image des États fascistes ; - l'intensification de la production nationale selon les lignes d'un plan
arrêté par l'État après consultation des représentants
de tous les éléments de cette production ; - le retour à la nation des grands moyens de production monopolisés,
fruit du travail commun, des sources d'énergie, des richesses du
sous-sol, des compagnies d'assurances et des grandes banques ; - le développement et le soutien des coopératives de production,
d'achats et de ventes, agricoles et artisanales ; - le droit d'accès, dans le cadre de l'entreprise, aux fonctions
de direction et d'administration, pour les ouvriers possédant les
qualifications nécessaires, et la participation des travailleurs
à la direction de l'économie.
b) Sur le plan social :
- le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement
et l'amélioration du régime contractuel du travail ; - un rajustement important des salaires et la garantie d'un niveau de salaire
et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille
la sécurité, la dignité et la possibilité d'une
vie pleinement humaine ; - la garantie du pouvoir d'achat national par une politique tendant à
la stabilité de la monnaie ; - la reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d'un syndicalisme
indépendant, doté de larges pouvoirs dans l'organisation de
la vie économique et sociale ; - un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer
à tous les citoyens des moyens d'existence, dans tous les cas où
ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant
aux représentants des intéressés et de l'État
; - la sécurité de l'emploi, la réglementation des conditions
d'embauchage et de licenciement, le rétablissement des délégués
d'atelier ; - l'élévation et la sécurité du niveau de vie
des travailleurs de la terre par une politique de prix agricoles rémunérateurs,
améliorant et généralisant l'expérience de l'Office
du blé, par une législation sociale accordant aux salariés
agricoles les mêmes droits qu'aux salariés de l'industrie,
par un système d'assurance contre les calamités agricoles,
par l'établissement d'un juste statut du fermage et du métayage,
par des facilités d'accession à la propriété
pour les jeunes familles paysannes et par la réalisation d'un plan
d'équipement rural ; - une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs
jours ; - le dédommagement des sinistrés et des allocations et pensions
pour les victimes de la terreur fasciste.
c) Une extension des droits politiques, sociaux et économiques des populations
indigènes et coloniales.
d) La possibilité effective pour tous les enfants français de
bénéficier de l'instruction et d'accéder à la culture
la plus développée quelle que soit la situation de fortune de
leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement
accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises pour
les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non
de naissance mais de mérite, et constamment renouvelée par les
apports populaires.
Ainsi sera fondée une République nouvelle qui balaiera le régime
de basse réaction instauré par Vichy et qui rendra aux institutions
démocratiques et populaires l'efficacité que leur avaient fait
perdre les entreprises de corruption et de trahison qui ont précédé
la capitulation. Ainsi sera rendue possible une démocratie qui unisse
au contrôle effectif exercé par les élus du peuple la continuité
de l'action gouvernementale.
L'union des représentants de la RÉSISTANCE pour l'action dans
le présent et dans l'avenir, dans l'intérêt supérieur
de la patrie, doit être pour tous les Français un gage de confiance
et un stimulant. Elle doit les inciter à éliminer tout esprit
de particularisme, tout ferment de division qui pourraient freiner leur action
et ne servir que l'ennemi.
En avant donc, dans l'union de tous les Français rassemblés
autour du C.F.L.N et de son président, le général De Gaulle
!
En avant pour le combat, en avant pour la victoire, afin que VIVE LA FRANCE
!
LE CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE
Ces droits ont été acquis par des luttes .
Ils avaient comme but d'aller vers une société plus juste et équitable.
Vers un "monde meilleur"
Ou en sommes nous ????
Ces droits ont été acquis par des luttes .
Ils avaient comme but d'aller vers une société plus juste et équitable.
Vers un "monde meilleur"
Ou en sommes nous ????
mab31000- Messages : 309
Date d'inscription : 09/11/2011
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Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
greenshop a écrit:Je te pardonne, Fred, parce que tu ne me connais pas.Fred a écrit:La neutralité n'existe pas en politique, avancer cet argument est soi naïf, soi de mauvaise foi !
Je fais simplement partie de ces gens qui partent du principe qu'à partir du moment où la majorité d'un peuple a décidé de choisir quelqu'un pour être à la tête de son pays, ce dit peuple doit tout mettre en oeuvre pour l'aider à faire en sorte que ça avance dans son sens, plutôt que de lui mettre des bâtons dans les roues. Et ça, que ce "quelqu'un" soit de droite, ou de gauche, ne t'en déplaise. Et je continuerai.
Je fais simplement partie de ces gens qui appellent la personne qui dirige leur pays "Notre Président" tant qu'il est à la tête de ce pays... Et ça, que cette "personne" soit de droite, ou de gauche. Et je continuerai.
Je fais simplement partie de ces gens qui se lèvent et qui chantent quand il y a la Marseillaise et le drapeau français.
Je fais simplement partie de ces gens qui aiment et respectent leur pays, même quand ça va mal (ben oui... chez moi, lorsqu'il y a un match si c'est "on a gagné", c'est aussi "on a perdu")
Je crois que ça s'appelle... comment dit-on déjà... du civisme ? oh, le terme est peut-être révolu...
Si ça ne va pas, j'essaie de trouver des solutions et pas d'enfoncer encore plus... quand bien même il y a de quoi... http://lafranceconomise.blogspot.com/2011/11/faisons-les-comptes.html
Oui, je suis fière d'être française, je suis fière de mon pays, et je ne crache pas dessus. Par contre, je vomis ceux qui y habitent et qui ont l'outrecuidance de le faire: si l'herbe est plus verte ailleurs, qu'ils aillent la brouter...je ne les retiens pas...
Effectivement, je n'ai aucune neutralité concernant MON pays.
Alors, oui, je suis peut-être naïve, de mauvaise foi, ce que tu veux, mais j'ai toujours eu pour habitude de regarder les bonnes comme les mauvaises choses, et d'entendre toujours deux sons de cloche avant d'émettre un jugement.
Je te devance... la cloche... c'est moi ? c'est pas grave... j'assume... mais je m'aime bien en cloche qui raisonne.
Ci-dessous une cloche qui résonne
https://www.youtube.com/watch?v=8couIi_Q5Cc&feature=related
memory007- Messages : 448
Date d'inscription : 08/11/2011
Localisation : Toulouse
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
dac avec toi ! mais reconnais qu'à leur encontre , on profite aussi de
contre-mesures elles aussi techniques , comme les réseaux sociaux. ;-)
et que ça ne semble pas marcher ben fort....
contre-mesures elles aussi techniques , comme les réseaux sociaux. ;-)
et que ça ne semble pas marcher ben fort....
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
Good stuff, boy : rien à redire.
Hors, peut-être, l'amalgame malvenu avec l'évocation "d'encagoulés ricanants" : n'ai-je pas, justement, pris bien soin de préciser qu'il n'est nul besoin d'en présumer pour autant d'un quelconque "Complot mondial" ? Rien d'autre que de la prédation sociale ordinaire par une "caste" dont la plupart des représentants se ressentent certainement de bonne foi. Selon leur système de valeur.
Rien de très neuf, donc... hors le fait, inédit, que ces "dominants"-ci disposent d'outils, d'appuis et de techniques que l'époque leur autorise, et que chacun constate - ou finira par constater, que ça le perturbe ou pas dans ses convictions-perso - où ça nous mène collectivement.
Hors, peut-être, l'amalgame malvenu avec l'évocation "d'encagoulés ricanants" : n'ai-je pas, justement, pris bien soin de préciser qu'il n'est nul besoin d'en présumer pour autant d'un quelconque "Complot mondial" ? Rien d'autre que de la prédation sociale ordinaire par une "caste" dont la plupart des représentants se ressentent certainement de bonne foi. Selon leur système de valeur.
Rien de très neuf, donc... hors le fait, inédit, que ces "dominants"-ci disposent d'outils, d'appuis et de techniques que l'époque leur autorise, et que chacun constate - ou finira par constater, que ça le perturbe ou pas dans ses convictions-perso - où ça nous mène collectivement.
Nobello- Messages : 76
Date d'inscription : 22/11/2011
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
Je te pardonne, Fred, parce que tu ne me connais pas.Fred a écrit:La neutralité n'existe pas en politique, avancer cet argument est soi naïf, soi de mauvaise foi !
Je fais simplement partie de ces gens qui partent du principe qu'à partir du moment où la majorité d'un peuple a décidé de choisir quelqu'un pour être à la tête de son pays, ce dit peuple doit tout mettre en oeuvre pour l'aider à faire en sorte que ça avance dans son sens, plutôt que de lui mettre des bâtons dans les roues. Et ça, que ce "quelqu'un" soit de droite, ou de gauche, ne t'en déplaise. Et je continuerai.
Je fais simplement partie de ces gens qui appellent la personne qui dirige leur pays "Notre Président" tant qu'il est à la tête de ce pays... Et ça, que cette "personne" soit de droite, ou de gauche. Et je continuerai.
Je fais simplement partie de ces gens qui se lèvent et qui chantent quand il y a la Marseillaise et le drapeau français.
Je fais simplement partie de ces gens qui aiment et respectent leur pays, même quand ça va mal (ben oui... chez moi, lorsqu'il y a un match si c'est "on a gagné", c'est aussi "on a perdu")
Je crois que ça s'appelle... comment dit-on déjà... du civisme ? oh, le terme est peut-être révolu...
Si ça ne va pas, j'essaie de trouver des solutions et pas d'enfoncer encore plus... quand bien même il y a de quoi... http://lafranceconomise.blogspot.com/2011/11/faisons-les-comptes.html
Oui, je suis fière d'être française, je suis fière de mon pays, et je ne crache pas dessus. Par contre, je vomis ceux qui y habitent et qui ont l'outrecuidance de le faire: si l'herbe est plus verte ailleurs, qu'ils aillent la brouter...je ne les retiens pas...
Effectivement, je n'ai aucune neutralité concernant MON pays.
Alors, oui, je suis peut-être naïve, de mauvaise foi, ce que tu veux, mais j'ai toujours eu pour habitude de regarder les bonnes comme les mauvaises choses, et d'entendre toujours deux sons de cloche avant d'émettre un jugement.
Je te devance... la cloche... c'est moi ? c'est pas grave... j'assume... mais je m'aime bien en cloche qui raisonne.
greenshop- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/11/2011
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
Nobello , à chaque automne le marronnier " Bilderberg" lâche quelques fruits sur la tête de contribuables mécontents , les rendant encore plus acrimonieux envers un système qui serait livré à quelques encagoulés privilégiés , fumant les cigares du Pharaon , groupe ricanant qui , entre une bouffée de Havane et une gorgée de single malt , pressure le genre humain pour le vider de sa substantifique moelle .
ce groupe démoniaque , qui tire les ficelles dans les coulisses du grand Théâtre , affole autant l'imagination de certains que ne le font la cuisse élégante et la voix veloutée de la maman de la petite Giulia.
mais qu'en est-il vraiment de ce bastringue , serait ce ton " front national " à toi , serait-ce l' épouvantail générateur de tous nos maux ?
aurais-tu la prétention d'éveiller toi aussi la Conscience collective de tes semblables ,particulièrement individualistes en matière de confort personnel , une qualité les rendant foncièrement imperméables à tous les désagréments collectifs éventuels produits par un gouvernement ou par un autre , quand bien même ils seraient jugés par certains esprits éclairés comme aliénant ?
je copie-colle ce qui suit , parce que l'auteur , selon moi , donne de la "chose" une vision que j'estime autant mesurée que pertinente :
Le groupe Bilderberg doit tenir sa
prochaine conférence à
une dizaine de kilomètres de l'aéroport J.F. Dulles de Washington,
à Chantilly (Virginie), entre les 30 mai et 2 juin 2002. Tous les
printemps,
les dirigeants industriels et politiques occidentaux qui composent ce
club prestigieux
se retrouvent pour débattre d'enjeux politiques majeurs, dans le cadre
de luxueux hôtels et à l'abri de toute ingérence démocratique
indésirable. Un des thèmes pressentis pour cette édition
: la promotion de la prochaine guerre contre l'Irak.
La
conférence 2002 du groupe Bilderberg va se tenir sur le site de
Westfields
Marriot, à Chantilly (E.-U.), du 30 mai au 2 juin 2002. C'est le
journaliste
américain Jim Tucker, inlassable traqueur du "power elite",
qui nous l'apprend dans une dépêche d'American Free Press du 31
mars 2002 (1).
Depuis 1954, les conférences du groupe
Bilderberg réunissent
chaque printemps de grands noms de la finance, de l'industrie, de la
politique
et des institutions internationales. Elles se tiennent tous les ans
dans un
pays différent, la plupart du temps en Europe. Un hôtel de luxe
à l'écart des centres urbains est retenu à cet effet et
est occupé pendant plusieurs jours. Les discussions se déroulent
à huis clos, sous haute protection. Une confidentialité totale
est exigée des participants. Aucune conférence de presse n'est
donnée à la fin des débats.
En
dépit de la participation récurrente aux conférences Bilderberg
de personnalités de la presse (2), les media n'en
parlent quasiment pas. En 1998, un journaliste écossais qui a voulu
transmettre
des informations à propos d'une de ces conférences a été
arrêté et détenu plusieurs heures (3).
En 1976, selon un sociologue britannique à qui l'on doit une étude
sur la genèse du fameux club, le journaliste Gordon Tether perdit sa
place au "Financial Times" pour avoir tenté de publier un article
de trop sur le sujet. Un an plus tôt, ce journaliste s'était distingué
en expliquant dans les colonnes du grand journal britannique que, "si
le
groupe Bilderberg n'a rien d'une conspiration d'aucune sorte, tout est
fait
comme s'il s'agissait d'en donner l'apparence" (4).
Nonobstant,
quelques articles sont parus çà et là sur son compte, dans
une presse principalement anglo-saxone (5), et des auteurs
crédibles commencent à lui consacrer quelques-uns de leurs
paragraphes.
On peut ainsi se référer aux évocations proposées
chez Denis Robert, J. Mander et E. Goldsmith, ou encore l'Observatoire
de l'Europe
industrielle (6).
Il est également arrivé
à des institutions officielles de lâcher quelques bribes
d'information.
Devant ces débuts de médiatisation, et pour endiguer les rumeurs
de conspiration qui circulent à son propos, le "steering comitee"
du groupe a pris l'habitude de se fendre d'un communiqué en ouverture
de ses conférences et de fournir la liste des participants (7).
La question soulevée par l'existence d'un
tel organe est celle de son
influence supposée dans les décisions politiques prises par les
institutions (gouvernements, Union européenne, organisations
internationales,
institutions monétaires, etc.). Il s'agit là d'une question importante
qui concerne directement la démocratie. A la critique de cette
influence
potentielle est systématiquement opposée une minimisation de la
portée politique des débats organisés au sein du club.
Essayons de traiter la chose, en nous efforçant de faire la part de la
réalité entre un langage officiel lénifiant, et les excès
d'une vision qui ferait du mystérieux gang une sorte de "gouvernement
mondial" secret. Nous verrons alors dans quelle mesure la singularité
du groupe peut justifier une dénonciation particulière, en particulier
dans le contexte de la défense contre la globalisation dite libérale.
Un
"forum international" ou des dirigeants expriment leur "position
personnelle"
Le
groupe Bilderberg se présente comme un "forum international"
où des "dirigeants politiques et économiques expriment leur
position personnelle sur des thèmes d'intérêt général,
notamment dans les domaines de la politique étrangère et de l'économie
internationale" (.
La
conférence qui s'est tenue en Suède entre les 24 et 27 mai 2001
accueillait des personnalités comme Michel Bon (France Télécom),
Jürgen Schrempp (Daimler-Chrysler), les commissaires européens Pascal
Lamy, Mario Monti et Franz Fischler, le secrétaire général
de l'OTAN George Robertson, l'actuel président du Parlement européen
Pat Cox ou encore Jean-Claude Trichet ; elle était consacrée à
des sujets aussi variés que la sécurité alimentaire ou
l'avenir de l'OTAN (9).
Le groupe Bilderberg est donc
un "forum international" où un patron d'opérateur de
télécommunications peut exprimer en compagnie de dirigeants
d'institutions
sa "position personnelle" à l'égard de notre nourriture
ou de partenariats stratégiques et militaires.
Cela
veut-il dire que les industriels qui fréquentent le Bilderberg
expriment
forcément leur "position personnelle" de manière systématique
et sur tous les thèmes abordés pendant les conférences
? Selon le journaliste Nicolas Beytout, les dirigeants d'entreprises
viennent
surtout "compenser leur manque" de connaissances dans les différents
domaines traités (10).
Cela signifierait que le
patronat mondial pourrait avoir plus de choses à entendre de la bouche
d'un secrétaire général de l'OTAN que ce que dit ce dernier
dans ses communiqués de presse et dans ses interviews. Que cela soit
substantiellement le cas ou non, nous sommes en face d'une situation
où
des figures du secteur privé participent à des séminaires
secrets d'information politique, diplomatique et militaire.
Enfin,
une relation a été constatée entre les domaines dans lesquels
des participants, en particulier des commissaires européens,
exerçaient
des responsabilités institutionnelles, et des sujets de débats
prévus dans ces conférences : par exemple l'avenir de certains
pays candidats à l'adhésion à l'Union européenne,
le marché UE/USA ou encore le marché intérieur européen (11),
et ce dans des périodes où ces thèmes remplissaient probablement
l'actualité internationale. Si "aucune décision formelle"
n'est prise à la faveur de ces réunions, on peut néanmoins
augurer de l'influence probable que peuvent exercer celles-ci sur les
choix
qui s'ensuivent dans les cadres officiels. A certains moments de
l'histoire,
cette influence a pu se montrer singulièrement décisive (12).
Confidentialité,
vis-à-vis de qui ?
Ces conférences annuelles où des dirigeants
"expriment leurs
positions personnelles" se déroulent dans une confidentialité
quasi complète, qu'elles se tiennent en Europe ou aux Etats-Unis.
Comme le défend le professeur Patrick
Minford, dans un "monde libre",
rien ne doit pouvoir empêcher des individus de quelque qualité
que ce soit "d'avoir des discussions secrètes" et de parler
librement entre eux.
Sauf
que : les conférences Bilderberg n'ont, dans le fond, pas grand-chose
de confidentiel. C'est ce que je déduis de mon échange avec le
journaliste Nicolas Beytout. Pour Nicolas Beytout (13),
la confidentialité "totale" qui viserait à garantir
aux Bilderbergers "une liberté de ton [là encore...] totale",
est exigée "vis-à-vis des media". Et il précise
: dans la mesure où "les sujets [abordés au cours de ces
week-ends élitistes] portent plus à réflexion qu'à
information, les media n'y trouvent pas, en général, leur compte".
Les
media trouvent leur compte dans les conférences Bilderberg, puisque
non
seulement les sujets abordés sont traités par la presse lorsqu'ils
font l'objet de débats officiels et médiatisés, mais encore
parce que ces conférences accueillent chaque année plusieurs
journalistes
et patrons de rédactions (14). Mis devant
cette
contradiction, M. Beytout se garde de répondre clairement, et évoque
l'utilité pour les "hommes de presse" de participer à
ces réflexions "dans ce qu'ils peuvent ressentir de l'évolution
des opinions" (15).
Tiens donc. S'il s'agit de rendre
compte des états d'âme de l'opinion publique aux séminaristes
prestigieux du groupe Bilderberg, ceux-ci pourraient pourtant lire les
sondages
et les articles que des journaux sérieux sont supposés fournir
sur le sujet...
Le groupe Bilderberg ne cultive donc pas de
confidentialité à
l'égard de la presse: il n'a rien à cacher à celle-ci puisqu'elle
est invitée aux débats. Il s'agit en réalité de
faire observer par les media le respect d'une "confidentialité totale"
vis-à-vis de leur public, c'est-à-dire vis-à-vis des citoyens.
Cette
confidentialité partagée par la presse alimente le défi
que pose ce "forum" à la démocratie. Il est probable
que les gourous du groupe Bilderberg entendent conjurer le discrédit
que pourrait jeter sur les institutions démocratiques l'existence au
vu et au su des citoyens d'un type de forum aussi original, ce qui
n'est pas
signe d'une conscience tranquille dans le fond. Ulf Bjereld,
professeur de sciences
politiques à Göteborg, résume ainsi la situation: "des
gens de pouvoir élaborent des consensus derrière des portes closes
sur des enjeux politiques d'actualité" (16).
Des décisions politiques officielles peuvent être conditionnées
ou prédéterminées par des ententes dont nous ignorons,
en raison du secret qui les entoure, les véritables tenants et
promoteurs.
En outre, bien qu'ils soient privés, chacun
de ces grands rendez-vous
annuels bénéficie des services de protection du pays qui l'accueille.
Les gouvernements couvrent donc l'existence de ces rencontres
secrètes.
Les contribuables, qui ne bénéficient pas de la protection de
l'armée ou des services secrets quand ils organisent un barbecue,
financent
la discrétion et la sécurité d'un séminaire select
et underground où l'élite occidentale - c'est-à-dire "mondiale"
- discute de l'avenir de la société à leur insu.
Mais
qui, précisément, discute de l'avenir de la société
à notre insu ?
L'Internationale Capitaliste
Nous avons déjà entrouvert la porte et pu
apprécié
la qualité de quelques personnes prises en pleine bilderbergerie.
Ouvrons
davantage. Il nous faut distinguer maintenant les figures permanentes
du clan
et les invités occasionnels.
Les
grands cardinaux de ce conclave planétaire sont, pêle-mêle,
des patrons de banques (Lazard Frères & Co., Barclays, Chase
Manhattan
Bank, Goldman Sachs, Deutsche Bank, Société générale
de Belgique, UBS-Warburg, ex-Paribas), des administrateurs de groupes
industriels
(Unilever, Fiat, Daimler-Chrysler, Xerox Company, Lafarge,
TotalFinaElf, etc.),
plusieurs Commissaires européens (Mario Monti a siégé plusieurs
années au comité directeur du Bilderberg), des responsables de
grands instituts d'études (l'IFRI s'agissant de la France), un
secrétaire
général de l'OTAN, un dirigeant de la Banque mondiale ou du Fonds
monétaire international, un célèbre criminel de guerre
toujours en liberté et dont le calepin renferme les noms de plusieurs
dictateurs et de patrons de la CIA (17), ou encore des
hommes d'affaires si proches des milieux politiques que l'un d'eux a
pu longtemps
être considéré comme un "secrétaire d'Etat officieux"
des Etats-Unis, une sorte d'"ambassadeur extraordinaire" de
l'Amérique (18).
Riche
d'une telle composition, le groupe Bilderberg aurait contribué au fil
de ses cinq décennies de palabres "à instaurer le type de
capitalisme que nous connaissons aujourd'hui et à solidariser entre
elles
les principales élites mondiales des affaires", comme l'explique
le rédacteur en chef d'un journal suédois (19).
En somme, le Bilderberg abrite des discussions sur des thèmes
"d'intérêt
général" menées par une caste aux "intérêts"
éminemment particuliers.
Cette
Internationale Capitaliste accueille en sus, dans le huis clos de ses
jamborees
annuels, des "personnalités influentes" sélectionnées
avec soin et qu'on remplace tous les ans. Pour ces chanceux, l'honneur
de recevoir
une invitation au Bilderberg est la plupart du temps le signe d'une
consécration
prestigieuse dans leur carrière. On peut trouver cela puéril,
mais c'est comme ça. "When you have scaled the Bilderberg, you are
arrived", aurait conclu un article de "The Economist" publié
dans les années 1980 (20).
Outre des représentants de la presse et des
media comme nous l'avons
vu, figurent ainsi d'autres personnalités de la finance et
représentants
de firmes industrielles (Monsanto, Ford, Philips, Nestlé, etc.), des
ministres européens en exercice, des sénateurs et secrétaires
gouvernementaux nord-américains, des économistes, des responsables
de partis politiques, etc.
Au
chapitre politique, la France a été représentée
ces dernières années par Hubert Védrine (1992), alors secrétaire
général de la Présidence de la République ; Patrick
Devedjian (1993), Laurent Fabius (1994), Pierre Lellouche (1996) ou
encore Lionel
Jospin (1996). Quatre décennies plus tôt, les discrets et puissants
fondateurs du groupe Bilderberg invitaient à leur conférence
inaugurale
Antoine Pinay (droite) et Guy Mollet (socialiste) (21).
Côté anglo-saxon, retenons les participations de Bill Clinton,
introduit dans le club en 1991 grâce aux soins de son ami Vernon
Jordan,
et probablement de Tony Blair en 1993 et en 1998. MM. Blair et
Clinton, comme
probablement d'autres personnalités politiques, auraient ainsi été
briefés (par le sommet de l'élite financière et industrielle)
peu de temps avant leur arrivée au pouvoir (soutenus par les
financiers
et les industriels).
Riche
d'une telle clientèle, le groupe Bilderberg n'a-t-il pas les attributs
qui feraient de lui l'un des principaux cercles où se pilotent
consensuellement
à la fois la construction européenne depuis ses débuts,
et la globalisation dite libérale depuis la chute de l'empire
soviétique ?
Bilderberg,
et alors ?
Le
groupe Bilderberg serait donc une sorte de groupe de pression. En quoi
se distingue-t-il
d'autres groupes de pression ? Cette interrogation peut être utile
pour déterminer s'il mérite une médiatisation et justifierait
une dénonciation particulière. Dépiautons la bête.
Par sa faculté à appâter vers sa sphère
sociale
(le nec plus ultra) et idéologique (libérale) des individus d'horizons
supposés antagonistes, le groupe Bilderberg constitue un sommet des
clubs
aristocratiques où se nouent les connivences transversales.
Alors
que les discours convenus décrivent une organisation en pans verticaux
des appartenances politiques (droite, gauche, centre, extrêmes), les
consensus
s'élaborent bien souvent selon des modes horizontaux que formalisent
divers réseaux ou clubs. En France, le "Siècle", l'ex-Fondation
Saint-Simon (22),
tel institut de recherches politiques
ou même une simple chambre de commerce, sont autant de vecteurs de
connivence
entre droite classique, Parti socialiste, media et cercles d'affaires.
Ils peuvent
constituer à cet égard des exemples, à une échelle
nationale, de ce qu'est, plus ou moins, le groupe Bilderberg. La
singularité
de ce dernier subsistant évidemment du point de vue de l'envergure
(mondiale)
et dans les aspects formels (pas d'existence juridique, clandestinité
des rencontres, protection et complicité des pouvoirs publics, aucune
formalisation des travaux).
Par sa manie de traiter des thèmes à la
fois majeurs et variés
de l'actualité politique mondiale et par les fonctions éminentes
occupées par ses membres, le groupe Bilderberg exercerait une
influence
sur l'élaboration des politiques publiques.
Ce
genre de rôle est également assumé par des lobbies autrement
plus visibles. De nombreuses structures privées publient des rapports
annuels (destinés à un lectorat spécifique), adressent
des "recommandations" aux gouvernements sur leur politique intérieure,
fournissent une expertise et des documents de travail aux
institutions, concentrent
leurs capacités de pression sur des débats législatifs,
élaborent à huis clos les termes des futures négociations
de traités relatifs au commerce (23), etc.
Contrairement
au groupe Bilderberg, les interventions de ces organes sont
généralement
plus localisées et plus sectorielles. Leurs travaux, souvent publiés,
sont exploitables par la critique, tandis que ceux du groupe
Bilderberg ne le
sont pas. Enfin, ces différents organes sont structurellement
extérieurs
au pouvoir politique, tandis que le Bilderberg agrège à la fois
des personnels politiques et des grands pontes du pouvoir privé.
Le groupe Bilderberg se situe en définitive
au confluent de ces différentes
catégories.
Sa singularité réside dans la synthèse
globale et informelle
qu'il constitue. D'une part, il serait identifiable à une sorte de
clef
de voûte de la hiérarchie des connivences. D'autre part, il jouerait
un rôle de prescripteur informel, diffus, non démocratique, de
la politique et de l'économie internationales, en exerçant une
sorte de coordination partielle et implicite des acteurs de différents
domaines. Il revêtirait plus ou moins les traits d'une sorte de
conseil
d'administration du monde, sans l'être formellement bien sûr.
Une chose est certaine : son modèle
informel et flexible remplit un
besoin qui n'est probablement pas satisfait par d'autres types de
plates-formes.
Sa longévité prouve en fait la pertinence et le succès
de la formule. Des personnes extrêmement prises dans leur temps ne
s'isoleraient
pas du monde pour trois jours de travail, surtout des week-ends, s'il
ne s'agissait
pas d'obtenir des résultats ou d'en tirer quelque chose de profitable.
Une
médiatisation nécessaire.
Les structures de lobbying et de connivence
sont profuses et leurs interventions
innombrables. De ce fait il est difficile de rendre leur action
visible auprès
du public. Toutes témoignent cependant d'un mode de fonctionnement de
la société occidentale. La compréhension de ce fonctionnement
par les citoyens est nécessaire à la clarté démocratique.
La médiatisation et la critique du groupe
Bilderberg apparaît
pertinente dans ce contexte. Le Bilderberg cristallise une certaine
idée
de la logique d'ensemble qui préside tacitement, par la propagation de
discours et de normes, aux comportements des classes dirigeantes
occidentales.
En outre il faut admettre que les caractéristiques de ses
grands-messes
sont éloquentes : rencontres en catimini, migration d'une année
sur l'autre, protection des services secrets, haute qualité des
animateurs,
etc. Elles peuvent donc focaliser l'attention. Bien que le "consensus
capitaliste"
et libéral réside aussi au-delà des hôtels de luxe
où les congressistes du Bilderberg se retrouvent annuellement, notre
fameux club est un objet d'étude original et révélateur
d'une certaine façon dont les jeux de pouvoir se déroulent dans
le "monde libre".
C'est
ce genre de message que feront entendre les quelques manifestants
américains
qui tenteront peut-être de se réunir à l'occasion de la
conférence de Chantilly, à partir du 30 mai prochain… Henry
Kissinger échappera-t-il toujours à son entartement ?
d'après :
http://mai68.org/textes/bilderberg.htm#23
ce groupe démoniaque , qui tire les ficelles dans les coulisses du grand Théâtre , affole autant l'imagination de certains que ne le font la cuisse élégante et la voix veloutée de la maman de la petite Giulia.
mais qu'en est-il vraiment de ce bastringue , serait ce ton " front national " à toi , serait-ce l' épouvantail générateur de tous nos maux ?
aurais-tu la prétention d'éveiller toi aussi la Conscience collective de tes semblables ,particulièrement individualistes en matière de confort personnel , une qualité les rendant foncièrement imperméables à tous les désagréments collectifs éventuels produits par un gouvernement ou par un autre , quand bien même ils seraient jugés par certains esprits éclairés comme aliénant ?
je copie-colle ce qui suit , parce que l'auteur , selon moi , donne de la "chose" une vision que j'estime autant mesurée que pertinente :
BILDERBERG
LA CREME DE L'ELITE MONDIALE SE REUNIT A CHANTILLY
Par Pierre Jean
LA CREME DE L'ELITE MONDIALE SE REUNIT A CHANTILLY
Par Pierre Jean
Le groupe Bilderberg doit tenir sa
prochaine conférence à
une dizaine de kilomètres de l'aéroport J.F. Dulles de Washington,
à Chantilly (Virginie), entre les 30 mai et 2 juin 2002. Tous les
printemps,
les dirigeants industriels et politiques occidentaux qui composent ce
club prestigieux
se retrouvent pour débattre d'enjeux politiques majeurs, dans le cadre
de luxueux hôtels et à l'abri de toute ingérence démocratique
indésirable. Un des thèmes pressentis pour cette édition
: la promotion de la prochaine guerre contre l'Irak.
La
conférence 2002 du groupe Bilderberg va se tenir sur le site de
Westfields
Marriot, à Chantilly (E.-U.), du 30 mai au 2 juin 2002. C'est le
journaliste
américain Jim Tucker, inlassable traqueur du "power elite",
qui nous l'apprend dans une dépêche d'American Free Press du 31
mars 2002 (1).
Depuis 1954, les conférences du groupe
Bilderberg réunissent
chaque printemps de grands noms de la finance, de l'industrie, de la
politique
et des institutions internationales. Elles se tiennent tous les ans
dans un
pays différent, la plupart du temps en Europe. Un hôtel de luxe
à l'écart des centres urbains est retenu à cet effet et
est occupé pendant plusieurs jours. Les discussions se déroulent
à huis clos, sous haute protection. Une confidentialité totale
est exigée des participants. Aucune conférence de presse n'est
donnée à la fin des débats.
En
dépit de la participation récurrente aux conférences Bilderberg
de personnalités de la presse (2), les media n'en
parlent quasiment pas. En 1998, un journaliste écossais qui a voulu
transmettre
des informations à propos d'une de ces conférences a été
arrêté et détenu plusieurs heures (3).
En 1976, selon un sociologue britannique à qui l'on doit une étude
sur la genèse du fameux club, le journaliste Gordon Tether perdit sa
place au "Financial Times" pour avoir tenté de publier un article
de trop sur le sujet. Un an plus tôt, ce journaliste s'était distingué
en expliquant dans les colonnes du grand journal britannique que, "si
le
groupe Bilderberg n'a rien d'une conspiration d'aucune sorte, tout est
fait
comme s'il s'agissait d'en donner l'apparence" (4).
Nonobstant,
quelques articles sont parus çà et là sur son compte, dans
une presse principalement anglo-saxone (5), et des auteurs
crédibles commencent à lui consacrer quelques-uns de leurs
paragraphes.
On peut ainsi se référer aux évocations proposées
chez Denis Robert, J. Mander et E. Goldsmith, ou encore l'Observatoire
de l'Europe
industrielle (6).
Il est également arrivé
à des institutions officielles de lâcher quelques bribes
d'information.
Devant ces débuts de médiatisation, et pour endiguer les rumeurs
de conspiration qui circulent à son propos, le "steering comitee"
du groupe a pris l'habitude de se fendre d'un communiqué en ouverture
de ses conférences et de fournir la liste des participants (7).
La question soulevée par l'existence d'un
tel organe est celle de son
influence supposée dans les décisions politiques prises par les
institutions (gouvernements, Union européenne, organisations
internationales,
institutions monétaires, etc.). Il s'agit là d'une question importante
qui concerne directement la démocratie. A la critique de cette
influence
potentielle est systématiquement opposée une minimisation de la
portée politique des débats organisés au sein du club.
Essayons de traiter la chose, en nous efforçant de faire la part de la
réalité entre un langage officiel lénifiant, et les excès
d'une vision qui ferait du mystérieux gang une sorte de "gouvernement
mondial" secret. Nous verrons alors dans quelle mesure la singularité
du groupe peut justifier une dénonciation particulière, en particulier
dans le contexte de la défense contre la globalisation dite libérale.
Un
"forum international" ou des dirigeants expriment leur "position
personnelle"
Le
groupe Bilderberg se présente comme un "forum international"
où des "dirigeants politiques et économiques expriment leur
position personnelle sur des thèmes d'intérêt général,
notamment dans les domaines de la politique étrangère et de l'économie
internationale" (.
La
conférence qui s'est tenue en Suède entre les 24 et 27 mai 2001
accueillait des personnalités comme Michel Bon (France Télécom),
Jürgen Schrempp (Daimler-Chrysler), les commissaires européens Pascal
Lamy, Mario Monti et Franz Fischler, le secrétaire général
de l'OTAN George Robertson, l'actuel président du Parlement européen
Pat Cox ou encore Jean-Claude Trichet ; elle était consacrée à
des sujets aussi variés que la sécurité alimentaire ou
l'avenir de l'OTAN (9).
Le groupe Bilderberg est donc
un "forum international" où un patron d'opérateur de
télécommunications peut exprimer en compagnie de dirigeants
d'institutions
sa "position personnelle" à l'égard de notre nourriture
ou de partenariats stratégiques et militaires.
Cela
veut-il dire que les industriels qui fréquentent le Bilderberg
expriment
forcément leur "position personnelle" de manière systématique
et sur tous les thèmes abordés pendant les conférences
? Selon le journaliste Nicolas Beytout, les dirigeants d'entreprises
viennent
surtout "compenser leur manque" de connaissances dans les différents
domaines traités (10).
Cela signifierait que le
patronat mondial pourrait avoir plus de choses à entendre de la bouche
d'un secrétaire général de l'OTAN que ce que dit ce dernier
dans ses communiqués de presse et dans ses interviews. Que cela soit
substantiellement le cas ou non, nous sommes en face d'une situation
où
des figures du secteur privé participent à des séminaires
secrets d'information politique, diplomatique et militaire.
Enfin,
une relation a été constatée entre les domaines dans lesquels
des participants, en particulier des commissaires européens,
exerçaient
des responsabilités institutionnelles, et des sujets de débats
prévus dans ces conférences : par exemple l'avenir de certains
pays candidats à l'adhésion à l'Union européenne,
le marché UE/USA ou encore le marché intérieur européen (11),
et ce dans des périodes où ces thèmes remplissaient probablement
l'actualité internationale. Si "aucune décision formelle"
n'est prise à la faveur de ces réunions, on peut néanmoins
augurer de l'influence probable que peuvent exercer celles-ci sur les
choix
qui s'ensuivent dans les cadres officiels. A certains moments de
l'histoire,
cette influence a pu se montrer singulièrement décisive (12).
Confidentialité,
vis-à-vis de qui ?
Ces conférences annuelles où des dirigeants
"expriment leurs
positions personnelles" se déroulent dans une confidentialité
quasi complète, qu'elles se tiennent en Europe ou aux Etats-Unis.
Comme le défend le professeur Patrick
Minford, dans un "monde libre",
rien ne doit pouvoir empêcher des individus de quelque qualité
que ce soit "d'avoir des discussions secrètes" et de parler
librement entre eux.
Sauf
que : les conférences Bilderberg n'ont, dans le fond, pas grand-chose
de confidentiel. C'est ce que je déduis de mon échange avec le
journaliste Nicolas Beytout. Pour Nicolas Beytout (13),
la confidentialité "totale" qui viserait à garantir
aux Bilderbergers "une liberté de ton [là encore...] totale",
est exigée "vis-à-vis des media". Et il précise
: dans la mesure où "les sujets [abordés au cours de ces
week-ends élitistes] portent plus à réflexion qu'à
information, les media n'y trouvent pas, en général, leur compte".
Les
media trouvent leur compte dans les conférences Bilderberg, puisque
non
seulement les sujets abordés sont traités par la presse lorsqu'ils
font l'objet de débats officiels et médiatisés, mais encore
parce que ces conférences accueillent chaque année plusieurs
journalistes
et patrons de rédactions (14). Mis devant
cette
contradiction, M. Beytout se garde de répondre clairement, et évoque
l'utilité pour les "hommes de presse" de participer à
ces réflexions "dans ce qu'ils peuvent ressentir de l'évolution
des opinions" (15).
Tiens donc. S'il s'agit de rendre
compte des états d'âme de l'opinion publique aux séminaristes
prestigieux du groupe Bilderberg, ceux-ci pourraient pourtant lire les
sondages
et les articles que des journaux sérieux sont supposés fournir
sur le sujet...
Le groupe Bilderberg ne cultive donc pas de
confidentialité à
l'égard de la presse: il n'a rien à cacher à celle-ci puisqu'elle
est invitée aux débats. Il s'agit en réalité de
faire observer par les media le respect d'une "confidentialité totale"
vis-à-vis de leur public, c'est-à-dire vis-à-vis des citoyens.
Cette
confidentialité partagée par la presse alimente le défi
que pose ce "forum" à la démocratie. Il est probable
que les gourous du groupe Bilderberg entendent conjurer le discrédit
que pourrait jeter sur les institutions démocratiques l'existence au
vu et au su des citoyens d'un type de forum aussi original, ce qui
n'est pas
signe d'une conscience tranquille dans le fond. Ulf Bjereld,
professeur de sciences
politiques à Göteborg, résume ainsi la situation: "des
gens de pouvoir élaborent des consensus derrière des portes closes
sur des enjeux politiques d'actualité" (16).
Des décisions politiques officielles peuvent être conditionnées
ou prédéterminées par des ententes dont nous ignorons,
en raison du secret qui les entoure, les véritables tenants et
promoteurs.
En outre, bien qu'ils soient privés, chacun
de ces grands rendez-vous
annuels bénéficie des services de protection du pays qui l'accueille.
Les gouvernements couvrent donc l'existence de ces rencontres
secrètes.
Les contribuables, qui ne bénéficient pas de la protection de
l'armée ou des services secrets quand ils organisent un barbecue,
financent
la discrétion et la sécurité d'un séminaire select
et underground où l'élite occidentale - c'est-à-dire "mondiale"
- discute de l'avenir de la société à leur insu.
Mais
qui, précisément, discute de l'avenir de la société
à notre insu ?
L'Internationale Capitaliste
Nous avons déjà entrouvert la porte et pu
apprécié
la qualité de quelques personnes prises en pleine bilderbergerie.
Ouvrons
davantage. Il nous faut distinguer maintenant les figures permanentes
du clan
et les invités occasionnels.
Les
grands cardinaux de ce conclave planétaire sont, pêle-mêle,
des patrons de banques (Lazard Frères & Co., Barclays, Chase
Manhattan
Bank, Goldman Sachs, Deutsche Bank, Société générale
de Belgique, UBS-Warburg, ex-Paribas), des administrateurs de groupes
industriels
(Unilever, Fiat, Daimler-Chrysler, Xerox Company, Lafarge,
TotalFinaElf, etc.),
plusieurs Commissaires européens (Mario Monti a siégé plusieurs
années au comité directeur du Bilderberg), des responsables de
grands instituts d'études (l'IFRI s'agissant de la France), un
secrétaire
général de l'OTAN, un dirigeant de la Banque mondiale ou du Fonds
monétaire international, un célèbre criminel de guerre
toujours en liberté et dont le calepin renferme les noms de plusieurs
dictateurs et de patrons de la CIA (17), ou encore des
hommes d'affaires si proches des milieux politiques que l'un d'eux a
pu longtemps
être considéré comme un "secrétaire d'Etat officieux"
des Etats-Unis, une sorte d'"ambassadeur extraordinaire" de
l'Amérique (18).
Riche
d'une telle composition, le groupe Bilderberg aurait contribué au fil
de ses cinq décennies de palabres "à instaurer le type de
capitalisme que nous connaissons aujourd'hui et à solidariser entre
elles
les principales élites mondiales des affaires", comme l'explique
le rédacteur en chef d'un journal suédois (19).
En somme, le Bilderberg abrite des discussions sur des thèmes
"d'intérêt
général" menées par une caste aux "intérêts"
éminemment particuliers.
Cette
Internationale Capitaliste accueille en sus, dans le huis clos de ses
jamborees
annuels, des "personnalités influentes" sélectionnées
avec soin et qu'on remplace tous les ans. Pour ces chanceux, l'honneur
de recevoir
une invitation au Bilderberg est la plupart du temps le signe d'une
consécration
prestigieuse dans leur carrière. On peut trouver cela puéril,
mais c'est comme ça. "When you have scaled the Bilderberg, you are
arrived", aurait conclu un article de "The Economist" publié
dans les années 1980 (20).
Outre des représentants de la presse et des
media comme nous l'avons
vu, figurent ainsi d'autres personnalités de la finance et
représentants
de firmes industrielles (Monsanto, Ford, Philips, Nestlé, etc.), des
ministres européens en exercice, des sénateurs et secrétaires
gouvernementaux nord-américains, des économistes, des responsables
de partis politiques, etc.
Au
chapitre politique, la France a été représentée
ces dernières années par Hubert Védrine (1992), alors secrétaire
général de la Présidence de la République ; Patrick
Devedjian (1993), Laurent Fabius (1994), Pierre Lellouche (1996) ou
encore Lionel
Jospin (1996). Quatre décennies plus tôt, les discrets et puissants
fondateurs du groupe Bilderberg invitaient à leur conférence
inaugurale
Antoine Pinay (droite) et Guy Mollet (socialiste) (21).
Côté anglo-saxon, retenons les participations de Bill Clinton,
introduit dans le club en 1991 grâce aux soins de son ami Vernon
Jordan,
et probablement de Tony Blair en 1993 et en 1998. MM. Blair et
Clinton, comme
probablement d'autres personnalités politiques, auraient ainsi été
briefés (par le sommet de l'élite financière et industrielle)
peu de temps avant leur arrivée au pouvoir (soutenus par les
financiers
et les industriels).
Riche
d'une telle clientèle, le groupe Bilderberg n'a-t-il pas les attributs
qui feraient de lui l'un des principaux cercles où se pilotent
consensuellement
à la fois la construction européenne depuis ses débuts,
et la globalisation dite libérale depuis la chute de l'empire
soviétique ?
Bilderberg,
et alors ?
Le
groupe Bilderberg serait donc une sorte de groupe de pression. En quoi
se distingue-t-il
d'autres groupes de pression ? Cette interrogation peut être utile
pour déterminer s'il mérite une médiatisation et justifierait
une dénonciation particulière. Dépiautons la bête.
Par sa faculté à appâter vers sa sphère
sociale
(le nec plus ultra) et idéologique (libérale) des individus d'horizons
supposés antagonistes, le groupe Bilderberg constitue un sommet des
clubs
aristocratiques où se nouent les connivences transversales.
Alors
que les discours convenus décrivent une organisation en pans verticaux
des appartenances politiques (droite, gauche, centre, extrêmes), les
consensus
s'élaborent bien souvent selon des modes horizontaux que formalisent
divers réseaux ou clubs. En France, le "Siècle", l'ex-Fondation
Saint-Simon (22),
tel institut de recherches politiques
ou même une simple chambre de commerce, sont autant de vecteurs de
connivence
entre droite classique, Parti socialiste, media et cercles d'affaires.
Ils peuvent
constituer à cet égard des exemples, à une échelle
nationale, de ce qu'est, plus ou moins, le groupe Bilderberg. La
singularité
de ce dernier subsistant évidemment du point de vue de l'envergure
(mondiale)
et dans les aspects formels (pas d'existence juridique, clandestinité
des rencontres, protection et complicité des pouvoirs publics, aucune
formalisation des travaux).
Par sa manie de traiter des thèmes à la
fois majeurs et variés
de l'actualité politique mondiale et par les fonctions éminentes
occupées par ses membres, le groupe Bilderberg exercerait une
influence
sur l'élaboration des politiques publiques.
Ce
genre de rôle est également assumé par des lobbies autrement
plus visibles. De nombreuses structures privées publient des rapports
annuels (destinés à un lectorat spécifique), adressent
des "recommandations" aux gouvernements sur leur politique intérieure,
fournissent une expertise et des documents de travail aux
institutions, concentrent
leurs capacités de pression sur des débats législatifs,
élaborent à huis clos les termes des futures négociations
de traités relatifs au commerce (23), etc.
Contrairement
au groupe Bilderberg, les interventions de ces organes sont
généralement
plus localisées et plus sectorielles. Leurs travaux, souvent publiés,
sont exploitables par la critique, tandis que ceux du groupe
Bilderberg ne le
sont pas. Enfin, ces différents organes sont structurellement
extérieurs
au pouvoir politique, tandis que le Bilderberg agrège à la fois
des personnels politiques et des grands pontes du pouvoir privé.
Le groupe Bilderberg se situe en définitive
au confluent de ces différentes
catégories.
Sa singularité réside dans la synthèse
globale et informelle
qu'il constitue. D'une part, il serait identifiable à une sorte de
clef
de voûte de la hiérarchie des connivences. D'autre part, il jouerait
un rôle de prescripteur informel, diffus, non démocratique, de
la politique et de l'économie internationales, en exerçant une
sorte de coordination partielle et implicite des acteurs de différents
domaines. Il revêtirait plus ou moins les traits d'une sorte de
conseil
d'administration du monde, sans l'être formellement bien sûr.
Une chose est certaine : son modèle
informel et flexible remplit un
besoin qui n'est probablement pas satisfait par d'autres types de
plates-formes.
Sa longévité prouve en fait la pertinence et le succès
de la formule. Des personnes extrêmement prises dans leur temps ne
s'isoleraient
pas du monde pour trois jours de travail, surtout des week-ends, s'il
ne s'agissait
pas d'obtenir des résultats ou d'en tirer quelque chose de profitable.
Une
médiatisation nécessaire.
Les structures de lobbying et de connivence
sont profuses et leurs interventions
innombrables. De ce fait il est difficile de rendre leur action
visible auprès
du public. Toutes témoignent cependant d'un mode de fonctionnement de
la société occidentale. La compréhension de ce fonctionnement
par les citoyens est nécessaire à la clarté démocratique.
La médiatisation et la critique du groupe
Bilderberg apparaît
pertinente dans ce contexte. Le Bilderberg cristallise une certaine
idée
de la logique d'ensemble qui préside tacitement, par la propagation de
discours et de normes, aux comportements des classes dirigeantes
occidentales.
En outre il faut admettre que les caractéristiques de ses
grands-messes
sont éloquentes : rencontres en catimini, migration d'une année
sur l'autre, protection des services secrets, haute qualité des
animateurs,
etc. Elles peuvent donc focaliser l'attention. Bien que le "consensus
capitaliste"
et libéral réside aussi au-delà des hôtels de luxe
où les congressistes du Bilderberg se retrouvent annuellement, notre
fameux club est un objet d'étude original et révélateur
d'une certaine façon dont les jeux de pouvoir se déroulent dans
le "monde libre".
C'est
ce genre de message que feront entendre les quelques manifestants
américains
qui tenteront peut-être de se réunir à l'occasion de la
conférence de Chantilly, à partir du 30 mai prochain… Henry
Kissinger échappera-t-il toujours à son entartement ?
d'après :
http://mai68.org/textes/bilderberg.htm#23
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
La neutralité n'existe pas en politique, avancer cet argument est soi naïf, soi de mauvaise foi !
Fred- Messages : 65
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Ce que Nicolas a fait pour nous
greenshop a écrit:Alors, ce que j'ai rayé correspond à :Nobello a écrit:Green, "faire", c'est appliquer sa volonté et son énergie après un objectif quelconque ; "défaire" supporte la même définition, à ceci près qu'il s'agit de "revenir" sur ce qui fut fait.
En l'occurrence, détricoter au mieux les protections sociales et le code du Travail, conformément aux désir des "puissants", que les dispositions prises par le Front Populaire, d'abord, puis par le Comité National de la Résistance ensuite n'arrangent pas autant qu'il se devrait.
Ce que Sarkozy a "fait", donc ? Principalement et avant toute autre chose, nous soumettre par des voies discutables (et en prêchant autre chose) à la plus nuisible des idéologies en vogue (non, non, ce n'est pas du "parti-pris" : les preuves s'accumulent tragiquement...), qui est aussi son credo personnel, et de longue date. Tu te souviens peut-être de ce début de mandat,où "Sarko l'américain", toutes Ray-ban dehors, voulait nous emmener à marche forcée vers les merveilles ultra-libérales qui, quelques mois plus tard, causeraient les pires emmerdes de nos sociétés depuis bien longtemps.
À l'époque, les "idéologues passéistes" qui protestaient par millions en France ont entravé cette "marche en avant", et nous ont en partie protégé des "objectifs" avoués dece monsieur et de ses petits camarades. Malgré eux, n'en doute pas.
Quelques mois plus tard, ils avaient "sauvé notre système de protection sociale et notre mode de vie". Sans doute une erreur d'interprétation ou un "manque de pédagogie", comme d'hab'...
1. Inutile
2. "Ce" monsieur, et "ses" camarades ont été élus au suffrage universel. Même si tu ne faisais pas partie de ceux qui ont voté pour lui, je préférerai traduire cette expression par "le gouvernement" pour rester dans la position neutre qui est la mienne.
"Défait" correspond donc à détruire ce qui a été fait péniblement par les autres dans un temps passé... et tu remontes jusquà... Blum ? wow...
Peu m'importe, fais la liste. J'ai envoyé un tableau excel fait par un journal... il y a de tout dedans... Mab en a fait tout autant, et reconnu qu'il n'était pas vraiment impartial.
Nous en discutons.
Comme tu vois, je reste dans ma position. Neutre.
Je ne te crois pas si "neutre" que tu te voudrais - et ça n'a rien d'insultant, je te suppose de bonne foi.
Blum ? Pourquoi ce "réflexe ordinaire" indique-t-il si bien la "foi" de qui emploie cet "argument" qui se voudrait "raisonnablement" contre la "culture des archaïsmes" ?
La Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen date de bien avant, s'agirait-il d'en nier également "l'actualité" parce qu'elle contreviendrait aux préconisations (insistantes...) de l'actuelle "gouvernance" (encore un élément de langage éclos avec cette tendance : libre à chacun d'y voir une "inclination sémantique" propre à échanger la résonance de certains concepts "ordinaires"...) ?
Sinon, aurais-je inventé cette image - et la dénomination qui va avec, alors si "flatteuse" et assumée qu'elle faisait parfois les titres du Figaro (une publication notoirement crypto-trotskyste) ?
Quant aux "petits camarades" évoqués, je ne pensais pas à ces suiveurs prêts à tout pour reprendre la boutique et qui, entre deux lèches et une bougonnade, tentent de garder les vitrines attrayantes, mais plutôt aux prêteurs de yacht-après-élection, aux parrains et amis propriétaires des grands médias, ou aux fêtards du Fouquet's, entre autres.
Sinon, il a fait quelque chose. Pas pour nous, pour les infirmières bulgares détenues par Khaddafi : il les a fait sortir en "négociant" avec ce très triste personnage sa présence dans la loge présidentielle au défilé du 14 Juillet, option plantage de tente dans les jardins de l'Élysée. Ce qui ne l'a pas empêché de déchiqueter à pleines dents ce bon colonel (qui le méritait largement...) qu'il embrassait si chaleureusement. Moi, si j'étais de ses potes, je nuancerais la valeur de ses témoignages d'amour. En tant que citoyen dont il n'a rien à faire, la nuance est inutile.
Nobello- Messages : 76
Date d'inscription : 22/11/2011
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