"Je l'ai tué pour ne pas mourir"
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Admin
Grenouille
memory007
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Re: "Je l'ai tué pour ne pas mourir"
Parce qu'ici, comme partout ailleurs sur la planète, l'homme est en grande majorité, plus fort physiquement que la femme... Et que les carences de la justice en la matière, sont énormes !
A voir les réactions de certains policiers, quand une femme a le courage de venir porter plainte !
A voir les réactions de certains policiers, quand une femme a le courage de venir porter plainte !
Grenouille- Messages : 62
Date d'inscription : 02/12/2011
Re: "Je l'ai tué pour ne pas mourir"
Merci PKP pour cette explication...
C'est vraiment un pas en avant, car en effet tous les 2 jours ici en France, pays soi-disant civilisé, une femme meurt sous les coups de son conjoint...
Ca fait 182 victimes par an, mais comment est-ce possible, ici en France?
C'est vraiment un pas en avant, car en effet tous les 2 jours ici en France, pays soi-disant civilisé, une femme meurt sous les coups de son conjoint...
Ca fait 182 victimes par an, mais comment est-ce possible, ici en France?
memory007- Messages : 448
Date d'inscription : 08/11/2011
Localisation : Toulouse
Re: "Je l'ai tué pour ne pas mourir"
Il s'agit bien de cela mem? Elle a eu raison, totalement raison! Et heureux que les jurés aient sorti un jugement extraordinaire.
Tous les 2 jours en France, une femme décède sous les coups de son conjoint. Pour sauver sa vie, Alexandra Lange a tué d’un coup de couteau son époux-bourreau qui la battait, elle et ses 4 enfants depuis 12 ans. Alors qu’elle risquait la condamnation à perpétuité, en mars dernier, elle a été acquittée au nom de la "présomption de légitime défense". Un fait juridique historique, qui va marquer à jamais la vie de milliers de femmes battues. Aujourd’hui, elle se raconte dans un récit intitulé "Acquittée - J’ai tué pour ne pas mourir." (Ed. Michel Lafon). David Artur l’a rencontrée pour nous…
Aujourd’hui dans 80% des cas de violence conjugale l’homme finit par tuer la femme.
"Acquittée, je l’ai tué pour vivre"
Alexandra Lange
Editions Michel Lafon
Témoignages / Mémoires
Prix : 17.00€
Ce livre n’est pas l’histoire d’un fait divers, mais celle de l’emprise criminelle d’un homme sur une jeune épouse qui a subi pendant onze ans le harcèlement moral, les humiliations, les coups et les viols d’un mari qu’elle avait épousé par amour, à dix-huit ans. Un amour qui prend vite l’allure d’une servitude, au départ acceptée : l’homme a quatorze ans de plus qu’elle, il représente la force, la protection, la sécurité qui lui manquaient. Mais le sauveur montre très vite son vrai visage. Celui que sa précédente épouse a fui, celui que l’entourage connaît sans pour autant avoir mis en garde Alexandra.
Car au-delà de ce long calvaire, ce livre fustige aussi le silence des témoins de l’enfer vécu par la jeune femme, l’indifférence policière, et l’omerta indigne qui perdure face à la violence conjugale.
Encore aujourd’hui, Alexandra ne se pardonne pas d’en être arrivée à commettre l’irréparable, même si ses enfants lui ont dit qu’« elle avait bien fait ». Grâce à eux, elle se reconstruit, et aussi grâce à l’amour de son père. Mais elle a voulu témoigner. Ses avocates l’y encouragent : il est temps que cessent des siècles de tolérance à l’égard des hommes violents, et que des femmes ne meurent plus, chaque jour en France, sous les coups, à moins de devoir elles-mêmes tuer pour vivre.
Infos : Le 23 mars 2012, acquittement d’Alexandra Lange au nom de la "présomption de légitime défense" par la cour d’appel de Douai -dans le Nord-Pas-de-Calais.
Son histoire : A 17 ans, alors qu’elle est issue d’un cadre familial équilibré, elle rencontre Marcelino, un gitan de 14 ans son ainé. Elle va tout quitter pour lui, partir vivre en caravane. Ils vont avoir 4 enfants (Séphora, Josué, Saraï-Béthanie, Siméon). Au bout de 2 mois de vie commune, le 1er coup tombe… la violence physique, morale, verbale va dès lors faire partie de son quotidien pendant 12 ans. Elle a pourtant été mise en garde de la violence de cet homme par son ex-femme Sylvie (avec qui il a eu deux enfants), et par son propre frère Claude. Mais il la retient à chaque fois. Cet homme est un pervers narcissique alcoolique, capable d’attouchement sur ses enfants ainés voire d’inceste, de la prostituer pour régler ses dettes, et un homosexuel refoulé.
Le 18 juin 2009, alors qu’elle est en danger de mort et que son mari tente de l’étrangler, elle le tue d’un coup de couteau dans la gorge. Cela va lui valoir 18 mois en détention préventive.
Depuis son procès, elle vit dans un centre d’hébergement et de réinsertion sociale, elle tente aujourd’hui de récupérer ses enfants, placés en foyer.
Tous les 2 jours en France, une femme décède sous les coups de son conjoint. Pour sauver sa vie, Alexandra Lange a tué d’un coup de couteau son époux-bourreau qui la battait, elle et ses 4 enfants depuis 12 ans. Alors qu’elle risquait la condamnation à perpétuité, en mars dernier, elle a été acquittée au nom de la "présomption de légitime défense". Un fait juridique historique, qui va marquer à jamais la vie de milliers de femmes battues. Aujourd’hui, elle se raconte dans un récit intitulé "Acquittée - J’ai tué pour ne pas mourir." (Ed. Michel Lafon). David Artur l’a rencontrée pour nous…
Aujourd’hui dans 80% des cas de violence conjugale l’homme finit par tuer la femme.
"Acquittée, je l’ai tué pour vivre"
Alexandra Lange
Editions Michel Lafon
Témoignages / Mémoires
Prix : 17.00€
Ce livre n’est pas l’histoire d’un fait divers, mais celle de l’emprise criminelle d’un homme sur une jeune épouse qui a subi pendant onze ans le harcèlement moral, les humiliations, les coups et les viols d’un mari qu’elle avait épousé par amour, à dix-huit ans. Un amour qui prend vite l’allure d’une servitude, au départ acceptée : l’homme a quatorze ans de plus qu’elle, il représente la force, la protection, la sécurité qui lui manquaient. Mais le sauveur montre très vite son vrai visage. Celui que sa précédente épouse a fui, celui que l’entourage connaît sans pour autant avoir mis en garde Alexandra.
Car au-delà de ce long calvaire, ce livre fustige aussi le silence des témoins de l’enfer vécu par la jeune femme, l’indifférence policière, et l’omerta indigne qui perdure face à la violence conjugale.
Encore aujourd’hui, Alexandra ne se pardonne pas d’en être arrivée à commettre l’irréparable, même si ses enfants lui ont dit qu’« elle avait bien fait ». Grâce à eux, elle se reconstruit, et aussi grâce à l’amour de son père. Mais elle a voulu témoigner. Ses avocates l’y encouragent : il est temps que cessent des siècles de tolérance à l’égard des hommes violents, et que des femmes ne meurent plus, chaque jour en France, sous les coups, à moins de devoir elles-mêmes tuer pour vivre.
Infos : Le 23 mars 2012, acquittement d’Alexandra Lange au nom de la "présomption de légitime défense" par la cour d’appel de Douai -dans le Nord-Pas-de-Calais.
Son histoire : A 17 ans, alors qu’elle est issue d’un cadre familial équilibré, elle rencontre Marcelino, un gitan de 14 ans son ainé. Elle va tout quitter pour lui, partir vivre en caravane. Ils vont avoir 4 enfants (Séphora, Josué, Saraï-Béthanie, Siméon). Au bout de 2 mois de vie commune, le 1er coup tombe… la violence physique, morale, verbale va dès lors faire partie de son quotidien pendant 12 ans. Elle a pourtant été mise en garde de la violence de cet homme par son ex-femme Sylvie (avec qui il a eu deux enfants), et par son propre frère Claude. Mais il la retient à chaque fois. Cet homme est un pervers narcissique alcoolique, capable d’attouchement sur ses enfants ainés voire d’inceste, de la prostituer pour régler ses dettes, et un homosexuel refoulé.
Le 18 juin 2009, alors qu’elle est en danger de mort et que son mari tente de l’étrangler, elle le tue d’un coup de couteau dans la gorge. Cela va lui valoir 18 mois en détention préventive.
Depuis son procès, elle vit dans un centre d’hébergement et de réinsertion sociale, elle tente aujourd’hui de récupérer ses enfants, placés en foyer.
Re: "Je l'ai tué pour ne pas mourir"
Un immense dégoût de la violence conjugale....
Et toi ?
Et toi ?
Grenouille- Messages : 62
Date d'inscription : 02/12/2011
"Je l'ai tué pour ne pas mourir"
Acquitée, "Je l'ai tué pour ne pas mourir"...
Ca vous inspire quoi cette affaire?
Ca vous inspire quoi cette affaire?
memory007- Messages : 448
Date d'inscription : 08/11/2011
Localisation : Toulouse
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