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Piteuse psycho-sociologie française, et ses conséquences

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Piteuse psycho-sociologie française, et ses conséquences Empty Re: Piteuse psycho-sociologie française, et ses conséquences

Message par Down with asswipery Jeu 22 Déc - 14:58

Article http://www.lepoint.fr/dictionnaire/oligarchie-19-12-2011-1410116_353.php

Oligarchie

Le Point.fr - Publié le 19/12/2011 à 14:21 - Modifié le 19/12/2011 à 14:42

"Ils se moquent des cris du peuple" (Norbert45). Le terme "oligarchie" revient régulièrement dans les commentaires, comme pour fustiger les puissants, les décisionnaires, qui paraissent, en ces temps de crise, si éloignés des préoccupations quotidiennes.

"Il s'agit de satisfaire une oligarchie qui n'aura qu'à se servir"(Ruoma)
"L'oligarchie est en marche" (Nomade010741). Le terme, dans les commentaires, renvoie pêle-mêle à "ceux qui se partagent les groupes de presse, l'énergie, les armées" (Cyril07), à "ces technocrates de la finance mondiale" (Jebad). Des "séides et affidés" (Conscient) qui, en exerçant un pouvoir dont la légitimité est pour le moins floue, restent à distance du peuple. "Toutes les fois, on nous repasse le même plat : c'est un dossier technique, ce qui signifie : circulez, y'a rien à voir" (Sandra). Au coeur des préoccupations des oligarques, leurs "intérêts personnels" (Ainsi va la folie des hommes), bien indifférents à l'intérêt général.

"Que faire de toute cette oligarchie qui ne gouverne que selon ses intérêts ?" s'interroge Brutépaisse, qui se dit "abasourdi" par les pratiques. "On continue de privatiser les infrastructures en France, soi-disant pour réduire la dette", précise Ruoma, "il s'agit de satisfaire toute une oligarchie qui n'aura qu'à se servir". L'activité du décisionnaire, politique et économique, est ainsi perçue comme un geste intéressé, qui, loin de "servir" la société, augmente la puissance d'un groupe, d'une caste. "Sinistre posture", démarche "apatride", ces élites qui "protègent jalousement leurs intérêts" (Nomade010741) "se moquent bien des cris des peuples" (Norbert45).

"Le peuple est-il obligé d'accepter toutes les règles de ces oligarques ?" (Demo-kratie)
"On a vu depuis des années les multiples dégâts en termes sociaux, économiques et environnementaux" (Robien). Les "peu nombreux" (oligos, en grec) qui "commandent" (de la racine arkhe) sont jugés responsables des dégradations de la vie du peuple, tant sont nombreux les "conflits d'intérêts avec la sphère privée de l'oligarchie en règle générale" (Robien). Les arguments prennent alors une tournure presque guerrière dans les commentaires, comme si les rapports s'étaient durcis, et la distance devenue un mur. "Nous sommes les esclaves d'une technocratie aux ordres de l'oligarchie" (V), "Nous ne sommes plus en démocratie... à quoi nous a servi la Révolution ?" (Denis). Les décideurs, détenteurs arbitraires d'un pouvoir qui ne leur est pas délégué par les citoyens, brisent, juge-t-on, le fonctionnement démocratique, et pas seulement à l'intérieur des frontières d'un pays. "Il est anormal que les peuples soient ainsi bafoués, humiliés, dessaisis de leur souveraineté", s'indigne Norbert45. Certains vont plus loin, voyant dans cette mainmise "l'apocalypse des peuples" (Jojo43). Comparant la situation des pays européens à la Suisse, un lecteur oppose le pays helvétique "réellement démocratique" et au "service de ses citoyens libres, et non d'une oligarchie de fonctionnaires pléthoriques" (Libertarien).

"Les oligarchies financières font reculer la démocratie" (Conscient)
"L'oligarchie nouvelle" a la mainmise sur "les démocraties elles-mêmes", les États n'étant plus dirigés que par "des technocrates au service de quatre ou cinq grands gouvernements supranationaux" (Rustic). En arrière-plan, l'image de la main invisible... Ainsi, l'Union européenne devient une "oligarchie noyautée par Goldman Sachs" et l'ancien Premier ministre grec, Papandréou, en retirant un projet de référendum en novembre dernier, en aurait même eu "peur d'être démocrate".

"L'Europe ne doit pas être le pion des oligarchies financières internationales !" (Tosello)
"Non, je ne veux pas que la République française devienne une oligarchie" (Gabriel 23). Un cri du coeur, rejet d'un système "dépensier" (Paneb) et l'instauration d'une "théocratie, sectaire, qui méprise les peuples" (Jojo43).

L'image des entrepreneurs russes, trinquant à leur santé financière et ignorant les inquiétudes de la rue au milieu des années 1990, revient en miroir. "Les oligarchies forment une sorte de Comité central ou de Politburo de hautes finances, qui concentrent les pouvoirs et qui font la pluie et le beau temps dans les salles de marchés ; oui, ces pouvoirs constituent une sorte de dictature des oligarchies" (Fidl)

Commentaires des internautes :

larry - le 21/12/2011 à 23:58 -@Brennec
Idem, ce qui est appelé, par abus de langage, ultra ou néo libéralisme est le modèle économique et politique qui domine actuellement. Personnellement je n'ai jamais vu de modèle réellement libéral. Le libéralisme, au sens réel, est complètement utopique. Comme dans beaucoup de courants de pensée, une oligarchie (eh oui...) s'évertue toujours à récupérer les idées qui servent le mieux leurs intérêts, bien malheureusement.


dolie - le 21/12/2011 à 18:08 - Oligarchie
Oui la France est bien une oligarchie partisane dont les partis qui la composent partagent la même idéologie, les mêmes intérêts, le même laxisme, la pensée unique, etc... Cette oligarchie partisane se protège par la censure du politiquement correct qu'elle a mis en place, les grands groupes de presse et de l'audiovisuel la soutiennent énergiquement et diffusent sa propagande à longueur de journées. Cette oligarchie partisane a commencé à se former il y a plus de 40 ans pour atteindre aujourd'hui son apogée, le peuple français ne l'intéresse pas sinon pour qu'il vote et là nous n'avons plus le choix, c'est soit l'abstention, soit de voter pour un membre de l'un des partis qui composent l'oligarchie partisane de sorte que l'oligarchie partisane vit en vase clos, imperméable à tout intrus. C'est ainsi qu'au moins 25% des citoyens français ne sont pas représentés à la chambre des députés, de plus cette oligarchie partisane est en grande partie corrompue et l’autorité judiciaire est sous sa coupe, il faudrait un petit livre pour démontrer dans le détail comment fonctionne cette oligarchie partisane qui fait tant de mal au peuple d'en bas ,le plus nombreux, alors comme je n'arrive jamais à pouvoir utiliser les 3. 000 caractères d'un commentaire, j'arrête là avant que ça coupe !.

Brennec - le 21/12/2011 à 15:24 - D'abord s'entendre sur le terme...
L'oligarchie est une forme de gouvernement ou le pouvoir est exercé par'le petit nombre'. Le terme a été étendu aux hommes d'affaire qui ont accointance avec le politique. A noter que ceux qui se plaignent que nous sommes en "ultra-neo-liberalisme'sont souvent ceux qui fustigent l'oligarchie en france, sans noter la contradiction essentielle (ceci étant du a l'ignorance de ce qu'est le libéralisme). Par exemple ceux qui parlent d'oligarchie et de main invisible (concept du a Adam Smith, philosophe libéral).

Stark - le 21/12/2011 à 01:38 - ...
Bien sur que la France est une oligarchie. Ça l'a toujours été. La démocratie parlementaire usurpe le terme de démocratie.

minimax - le 19/12/2011 à 18:19 - Oui
En France le système est majoré par le cumul des mandats et les mandats "à vie" à tous les niveaux, jusqu'aux mairies, par les réseaux, les cooptations, qui installent de fait une oligarchie de cols blancs et des faveurs aux "amis"... En dehors, parfois, de tout contexte politique et plutôt selon un intérêt commun. Les liaisons dangereuses avec la presse et les faiblesses des contre-pouvoirs n'arrangent rien !
De plus existe en France, une absence de citoyenneté, une ignorance de ses droits et... Une grande difficulté à accéder à la justice



... MODERE...


Et oui, Mab, tout à fait, je plussoie sans limites à ça : "Faut se tenir au courant avant de poster à tout vent . . . . . "

Down with asswipery

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Piteuse psycho-sociologie française, et ses conséquences Empty Re: Piteuse psycho-sociologie française, et ses conséquences

Message par Down with asswipery Sam 17 Déc - 19:17

Très bon article décrivant très bien certains pans de la piteuse psycho-sociologie de ce pays :
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/la-france-exces-de-verticalite-54454


La France : excès de verticalité, défaut d’horizontalité

D’où viennent les multiples dysfonctionnements quotidiens auxquels se heurtent les Français ?

Cet article fait suite à une série d’observations concrètes concernant les dysfonctionnements récurrents auxquels se heurtent quotidiennement les Français, et au constat que certaines de ces situations se "débloquent" à l’occasion de relations individualisées. Pourquoi ?

*****

Une première idée est que dans ce pays les gens souffrent d’un déficit de reconnaissance. (D’où que, bien souvent, seul l’appel, non à ce qui est légitimement attendu d’un professionnel, mais à sa "solidarité compassionnelle", à son intervention "particulière", puisse débloquer une situation. N’est-ce pas parce que, dans ce cas, l’importance de sa mission lui est soudainement rendue ?)

D’où peut bien venir un tel déficit de reconnaissance ?
Une seconde idée s’impose :
Dans un pays si fortement sensible à la hiérarchie institutionnelle, aux statuts officiels, aux diplômes universitaires, n’est-ce pas d’évidence "d’en haut" — des "grands"— que doit venir la reconnaissance * (des salaires entre autres) ?
Mais si "en haut" ne reconnaît pas, que faire pour être reconnu, si ce n’est en ne faisant pas, justement ? En marquant sa place en creux, par défaut ?

En tout cas, moi, lorsqu’enfant j’étais injustement traitée, mal considérée par les "grands", je traînais des pieds pour faire ce que j’aurais effectué avec allant dans un contexte relationnel juste...
Ce pays souffrirait-il d’un attachement un peu trop prolongé au principe hiérarchique ? Autrement dit, d’une sorte de fixation psycho-sociologique générale au stade relationnel enfant-parent, petit-grand ? Bref d’un excès de verticalité ?

Ce qui est sûr c’est que face aux gué-guerres (manifestations, revendications, grèves) qui opposent régulièrement, et en vain semble-t-il, les "petits" (salariés, travailleurs, syndicats, corporations) et les "grands" (gouvernement, patronat and co), j’ai vraiment l’impression d’assister à ces conflits enfants-parents que l’on peut ça et là surprendre dans la rue. Pas vous ?

"C’est injuste !" crie le petit qui — vlan — se prend une claque pour "caprice" sans que l’on sache jamais en quoi consiste l’injustice de départ. Ce qui soulage l’assistance plus avide de calme que de vérité. Enfin, sauf quand certains gamins se mettent à gueuler de plus belle (manière de prendre la foule à témoin, "le public en ôtage" comme l’on dit), au grand dam du parent (gouvernement), alors obligé de céder ou de sévir plus violemment encore.

Sans qu’on en sache d’ailleurs jamais plus sur la vraie raison du litige. Caprice de gamin ou irresponsabilité de l’adulte ? Ou les deux ?

(Ce ne sont évidemment pas les litanies creuses et fadasses du type "conditions de travail" ou "grilles salariales" des "grands" médias qui vous l’expliciteront !)

D’où cette troisième idée :
La culture de l’horizontalité ne fait pas partie de notre patrimoine.

En effet.

Lorsque nous réclamons de l’égalité, nous la réclamons à "en haut", au gouvernement, au patronat, etc. Nous la réclamons pour être aussi bien traité par "en haut" que le voisin, pas pour tisser des liens de fraternité.

Et lorsque nous en appelons à notre "droit" d’exercer notre liberté, c’est encore à "en haut" que nous en référons, et pas du tout à nos pairs. Le plus souvent, nous réclamons à "en haut" qu’il impose notre "liberté" aux autres par "en haut" justement : par la loi, par décret (le mariage gay, l’interdiction de fumer dans les bars …).

Il suffit d’ailleurs de suivre quelques fils de commentaires web de la presse en ligne, pour se convaincre qu’en lieu et place d’une société civile digne de ce nom, nous sommes rongés par des querelles et des jalousies de cours d’école ! Et les fonctionnaires ceci et les patrons cela, et les privés ceci et les assistés cela !

Evidemment, avec de telles divisions intestines, "en haut" a tout loisir de régner !
Comme l’écrit Patrick Mignandr, "de la manifestation classique, jusqu’à la « retraite, de nuit, aux flambeaux », en passant par la « ronde des obstinés », les pique-niques dans les supermarchés, les « cercles de silence », les grèves de la faim, les séquestrations de cadres et de PDG, sans parler des occupations d’usines et d’universités,… nous finissons d’épuiser notre imagination en vaines trouvailles,… pour rien. (...) Ces manifestations n’ont plus aucun impact sur le pouvoir."

A croire que, psychologiquement, la décapitation du roi dont nous nous glorifions tant n’a été que du vent ou, pire, que, depuis, le roi s’est vengé et nous tient sous sa coupe !


Dans un tel contexte, quid de la fraternité, par définition horizontale, c’est-à-dire, en vérité, de la démocratie ?

Quid de notre capacité d’échanger les uns avec les autres, de nous informer des réelles conditions (ou orientations) de travail et de salaire dans un autre domaine que le nôtre par exemple (au lieu de nous contenter de préjugés éculés et jaloux ou des litanies creuses et fadasses — conditions de travail, grilles de salaires — administrées "d’en haut" par les médias dominants ) ?
Quid de notre désir de débattre les uns avec les autres jusqu’à trouver un terrain d’entente ? Jusqu’à trouver, au sens fort du terme, un lieu commun ? Ce terme – "commun" — serait-il trop plat pour notre soif de distinction par le haut ?

De toute façon, rétorquera-t-on, vu l’état d’éclatement social actuel comment se réunir "fraternellement" sans être menés par les leaders institués ? D’ailleurs comment rassembler tout le monde ? Dans quel lieu (à part la rue) ?

Et puis, qui aurait encore la force, le temps et le désir de travailler in situ au lent travail de concertation qu’implique la démocratie vu la morosité ambiante ? C’est un trop gros travail, un travail de gouvernement justement.

Alors quoi ? Il n’y aurait rien à faire pour se sortir de ce marasme ?

************
Cette situation verticale "bloquée" m’évoque certaines coutumes amérindiennes rapportées par Pierre Clastres (La société contre l’État, Les éditions de Minuit, Paris, 1974).
Au chef la tribu donne ostensiblement le pouvoir : il détient le bâton de parole, a seul le droit d’avoir plusieurs femmes (ce qui lui coûte évidemment beaucoup en frais divers), etc.
Mais derrière cette désignation ostentatoire, le pouvoir est clairement circonscrit, et, à vrai dire, contrôlé.
En effet, que le chef s’imagine détenir le pouvoir, au lieu d’en être le simple représentant, et, un beau matin, au sortir de son tipi, il se retrouve tout seul : les "siens" ont subrepticement et d’un commun accord, démonté leur tente durant la nuit, pour aller vivre ailleurs et librement. Sans lui. Ce qu’on appelle se faire planter.

Evidemment, ce n’est possible qu’à petite échelle, n’en déplaise à ceux qui rêvent encore de "grandes révolutions" d’un autre âge.
Comme le dit P. Mignandr, "le renouveau de la pensée politique ne peut que se fonder sur des pratiques nouvelles et alternatives qui créditent le fait qu’un « autre monde est possible ».
Et il faut bien commencer quelque part.

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Piteuse psycho-sociologie française, et ses conséquences Empty Re: Piteuse psycho-sociologie française, et ses conséquences

Message par Down with asswipery Lun 5 Déc - 16:17

Pour rappel ce topic traite de la (piteuse) psycho-sociologie française (cynisme triomphant, crétinisme et/ou narcissisme de masse, égoïsme et égotisme forcenés, incivisme, incivilités, vulgarité, beaufitude, etc...) et n'est donc PAS un enième sujet sur les soi-disant coupables de cette sous-france Titanic !
Merci d'en tenir compte, il y a déjà largement assez de sujets pour ceux (celles) qui se cantonnent à une vision strictement comptable des choses, sans aucune autre vision de la société par ailleurs (sachant que pour ça on a déjà les énarques, qui ont déjà tant fait de mal à la société française...) Cool

Alors dans la série des psycho-sociologies comparées :

http://www.lepoint.fr/reactions/monde.php?article=regardez-une-ministre-italienne-fond-en-larmes-a-l-evocation-des-sacrifices-reclames-05-12-2011-1403835_24

Helya - le 05/12/2011 à 11:44 : Très belle élégance italienne !
L'émotion d'Elsa Fornero est évidemment bien réelle, celle-ci n'a pas encore le cynisme des politiques, professeur d'économie à Turin, elle très respectée par son sérieux et son hônneteté.
Mais on comprend ici le scepticisme de certains lecteurs, en France le cynisme étant à son paroxysme on a du mal à croire en toute manifestation de sincerité, et pourtant là c'est vrai. Les italiens vont en baver, comme nous. Monti donne l'exemple en renonçant à son salaire mais il n'a pas beaucoup de marge de manoeuvre, la situation est trop grave et il doit donner une réponse significative pour relancer le pays, il a tout de même essayé d'être juste, taxant la richesse, mais faisant certains cadeaux aux entreprises dans le but de relancer la croissance et l'emploi. Cette logique de vouloir absolument sauver l'euro me semble suicidaire sur le temps.


moustyk55 - le 05/12/2011 à 12:59 : Et chez nous ?
C'est quand que nos élus se sentiront concernés par la crise ? A quand la prise de conscience que nous avons de la pauvreté et beaucoup de misère ?


biniou54 - le 05/12/2011 à 13:52 : Enfin un peu de classe dans ce monde de brutes
Quoi de plus humain que d'éprouver de l'empathie, voire des larmes ? C'est tellement rare dans le monde, parfois cynique et souvent arrogant, de la politique, qu'il est bon de le souligner... Un peu d'humanisme, c'est peut-être ce qu'il nous reste de mieux, ne le rejetons pas.


TRC - le 05/12/2011 à 14:07 : 0n n'est pas si bêtes
Nous ne sommes pas si bêtes nous Français ; on sait réfléchir aussi ! On nous ballade depuis des décennies, de loin en loin, de rigueur en rigueur parce que ceux qui sont censés conduire la Politique de la France ne font que gérer la misère !
Et quand ils y arrivent encore car aucune école ne les forme pour mieux faire. Les écoles encouragent le "bagou" et la confiance en soi parfois outrageusement, et ce sont ces gens là qu'on recrute, D'un point de vue technique, faute d'être convaincants parce que personne ne sait faire face à une gestion plus qu'hasardeuse, on s'abrite sous des concepts techniques à la mode mais sans chercher davantage à imaginer ce qui pourrait advenir à changer de paradigmes, Il est facile de s'en prendre aux Patrons ou aux fonctionnaires ! Si on cherchait des poux à tous les Français il ne serait pas difficile d'en trouver dans toutes les couches de la société. Ce qu'on lit ou ce qu'on entend à la radio ou ce qu'on voit à la télé, ne sont qu'un pâle reflet des mesquineries, des fraudes et autres horreurs qui se commettent et que l'on cache aisément jusqu'à ce qu'elles ne peuvent plus rester cachées. Alors on trouve des excuses.
Ce ne sont pas ces techniciens de l'AAA ou de l'euro dont nous avons besoin mais d'hommes ou de femmes qui auraient le courage de démonter ce qui ne marche pas et qui ne peut pas fonctionner davantage et explorer de nouvelles pistes. Nous voyons bien que nous sommes en train d'étouffer notre économie. TRC.

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Message par greenshop Lun 5 Déc - 14:19

Ah ça, je suis bien d'accord avec toi, c'est un gros b.... dans l'enseignement !
C'est un des budgets les plus importants et c'est là où il y a "quasiment" le plus de problèmes.
On supprime des postes, les classes sont surchargées...et les statistiques ne changent pas au niveau des moyennes élèves/profs ? quid ? mauvaise gestion... à tous les niveaux:
Profs qui ne sont certainement pas aux "bons" endroits (j'entends par là une école qui nécessite plus de profs et qui ne les a pas pour raison x, une autre qui pourrait être gérée différemment... que sais-je ?), un autre qui a refusé une affectation et qui est payé quand même, d'autres qui se mettent en disponibilité alors qu'ils ne le devraient pas... et tout ça revient cher, très cher... et ce sont les enfants qui trinquent. Sans parler de l'éducation en elle même qui ne se fait pas, ou mal.
Les dépenses sont mal attribuées, c'est clair.
C'est impossible que le budget soit si important et que les retombées soient si nulles, et le terme est faible. Evil or Very Mad

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Message par mab31000 Lun 5 Déc - 13:21

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Message par greenshop Lun 5 Déc - 13:02

Mab, je ne poste pas à tout vent... lis bien... c'est si une telle mesure avait été prise à l'époque, c'est à dire en 2009.

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Message par greenshop Lun 5 Déc - 10:37

Down, merci pour les liens.
1. Concernant l'Allemagne, effectivement, ils ont eu droit à un sévère plan d'austérité il y a 2 ans, ce qui leur a permis de redresser la barre, basé sur les dépenses plutôt que sur les recettes. Ce que nous n'avons pas fait, puisque nous avons davantage misé sur les recettes. C'était un choix. Il est toujours facile de dire "nous aurions dû", "si nous avions su". On ne peut pas remonter le temps, ce qui est fait, est fait.
Cela étant, regardons les choses en face...

Voici quel était grosso modo le plan de rigueur allemand :
- Salaires des ministres non réévalués depuis 2002 et gelés en 2011
- Gel des salaires des fonctionnaires.
- 15.000 emplois disparaîtront dans la fonction publique d’ici à 2014
- Coupes dans les aides sociales (baisse de l’indemnisation des chômeurs de longue durée)

Honnêtement, en dehors du salaire des ministres, qui nous aurait bien arrangé, à juste titre, d'ailleurs, je doute fort que nos fonctionnaires auraient accepté sans broncher le gel de leurs salaires. Je doute fort que les coupes dans les aides sociales (et à plus forte raison des baisses!) seraient passées sans problèmes, et si dans la fonction publique, les mesures ont été de ne pas remplacer ceux qui partaient, ça n'a pas été de les virer. Vrai ou faux ?

Nous avons toujours eu pour politique de ménager la chèvre et le chou... ce qui ne mène pas loin.
On veut s'en sortir, mais nous n'acceptons pas les mesures nécessaires quand on nous les impose.
Le français est râleur par essence. Nous sommes râleurs... nous tous (et toi, comme moi, en faisons partie Wink ).
2. Concernant la Suisse.
Deux points à relever. Les riches qui y sont partis (merci pour l'évasion fiscale, au passage), ont moins de taxes là-bas qu'en France. Les employés "lambda" sont effectivement payés plus là-bas qu'ici (je suis bien placée pour le savoir, notre siège social était à Genève), mais ils font leurs achats en France, la vie étant hors de prix.

http://www.travailler-en-suisse.ch/cout-vie-en-suisse.html

http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/3278781-le-consommateur-suisse-paie-le-prix-fort-malgre-la-baisse-de-l-euro-enquete-sur-le-panier-de-la-menagere-compare.html

et si tu veux louer un studio à Genève (35 m2) il faut compter 1200 €... Crying or Very sad

Donc...


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Message par Down with asswipery Lun 5 Déc - 7:52

http://www.lepoint.fr/monde/de-plus-en-plus-de-riches-francais-en-suisse-02-12-2011-1403248_24.php

cgautier - le 04/12/2011 à 21:14
"J'ai un salaire de 130.000 chf...
En France pour un boulot équivalent je gagnerais 36.000 euros. La France est un échec."


http://www.lepoint.fr/economie/mais-comment-font-donc-les-allemands-02-12-2011-1403031_28.php

cauchemar - le 04/12/2011 à 17:31
"Ils sont
... moins prétentieux, moins arrogants, moins hautains, moins menteurs, et surtout moins hypocrites, voilà le succès des Allemands !
Quand ils vous vendent un produit, c'est toutes options, ça ne leur viendrait pas à l'idée de vous vendre l'allume cigare sur catalogue. Joyeux Noël."

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Message par Down with asswipery Sam 3 Déc - 11:06

Il faut lutter contre les sinistres détenteurs (ou détentrices...), voire même fervents promoteurs dans certains cas..., de cet obscurantisme et de ce crétinisme de masse qui caractérisent désormais beaucoup trop mon pays.

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Message par greenshop Sam 3 Déc - 10:56

Faut aller vivre en Suisse.

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Message par Down with asswipery Sam 3 Déc - 10:51

L'un de mes sujets de préoccupation récurrents, et - vu d'ici - un des fondamentaux de la gangrène nationale qui ne cesse de prospérer (la société française est un grand malade qui s'ignore), est que la france, et donc les français, souffrent d'un énorme problème de "vivre ensemble", avec divers phénomènes déjà exposés, tels que :
- cynisme et décadence triomphants (... presque autant que dans l'Italie berlusconienne) !,

- déclin accéléré, et déclassement des classes sociales (classes moyennes en particulier),

- beaufitude, médiocrité, vulgarité, agressivité, etc... de masse, et - souvent parallèlement - fierté nationale désormais complètement décalée par rapport à la situation réelle du pays (syndrôme du "coq qui chante les deux pieds dans la merde"),

- individualisme forcené, indifférence totale à tout ce qui ne se rapporte pas à son nombril et son p'tit confort personnel et matériel immédiat, et - sans doute en conséquence - ignorance massive en matière économique, historique, politique, etc,

- mépris entre classes sociales ("lutte des classes" larvée ?!), mais aussi parallèlement un "syndrôme du larbin" très présent dans les classes plus ou moins populaires,

- pyramide sociale basé sur des castes (personnel politique professionnalisé, diplômés des plus Grandes Ecoles - ENA, X, HEC, etc... -, soi-disant "journalistes", dynasties d'héritiers, etc...) qui sont arc-boutées sur leurs privilèges tout en cherchant à les accroitre continuellement au détriment de l'intérêt général,

- incivisme, incitoyenneté, fraudes généralisées (toutes classes sociales confondues, en particulier les plus nanties),

- corruption massive (bien plus qu'en Allemagne, que dans les pays nordiques, et même qu'aux USA !),

- administrations, systèmes médico-sociaux, fonctionnement des entreprises, etc... ubuesques,

- chômage structurel de masse (à cause de 30 années d'accumulations de fautes majeures, à la fois des politiques des industriels -> cf. par exemple Peugeot ou Renault versus Wolkswagen !), prétexte à toutes les discriminations les plus kafkaïennes : "trop jeune", "pas assez expérimenté", "trop vieux", "trop expérimenté", "trop femme", "trop diplômé", "pas assez diplômé", etc...

- une classe (caste) politique inefficace voire incompétente (la caricature étant par exemple un François BAROIN à l'Economie et aux Finances, de surcroit dans un contexte de crise européenne gravissime !), mais par ailleurs cynique, vaniteuse, arrogante, donneuse de leçons, et in fine ayant perdu toute crédibilité auprès du "peuple" (sauf auprès d'une frange indécrottable de dogmatiques voire fanatiques aveugles, que ce soit à droite, à gauche, à l'extrême-droite, etc...)

- l'absence totale de projet de société en commun, l'absence totale de "leaders" sincères aptes à fédérer les énergies et les bonnes volontés,

- etc, etc...


Note : Avec un tel marasme, un tel pathos sociétal, comment peut-on encore être fier d'être français ???!


Donc, ci-dessous le témoignage d'un franco-suisse (mais un franco-suédois, un franco-finlandais, un franco-australien, un franco-canadien, etc... pourrait nous éclairer tout autant) :

http://www.lepoint.fr/monde/de-plus-en-plus-de-riches-francais-en-suisse-02-12-2011-1403248_24.php

Loftomad - le 03/12/2011 à 09:06 : La France n'est pas seul pays

Franco-suisse et ayant vécu dans les deux pays je peux confirmer que la vie est nettement plus agréable et simple en Suisse qu’en France.
Contrairement aux idées reçues la France n'est pas le seul pays à bénéficier de solides prestations sociales.
Pour exemple au début des années 2000 notre pays comptait autant de scanner sur l'arc lémanique que tout le territoire français. Nul besoin de prendre rendez-vous deux semaines à l’avance pour des radios, une heure suffit en général.
Et que dire de la qualité des soins en maison de retraite où le personnel soignant à une conscience professionnelle et un cœur immense.
Nous pouvons aussi être fiers que le peuple ait voté une augmentation de TVA afin de renflouer les caisses de l’assurance invalidité.
En matière de gestion nous sommes un des très rare pays à avoir vu notre dette baisser depuis 10 ans.
Nous faisons preuve de bon sens et savons œuvrer pour le bien du pays et de nos concitoyens, chose totalement exclue en France ou les pauvres jalousent les riches et les riches dénigrent les pauvres !
Excepté la liberté il n’y plus depuis bien longtemps d’égalité et de fraternité en France. C’est pour ces raisons qu’il m’est devenu impossible d’imaginer un retour en France. Bon week-end !



P.S. :
Je précise que le point qui me dérange fortement pour la Suisse, et qui contribue à certains maux français, est son statut de paradis fiscal.
Ainsi, un milliardaire français, expatrié en Suisse, et qui se contenterait de vivre dans un studio en mangeant des sandwichs, serait imposé sur cette base et paierait donc un impôt dérisoire.

Et outre les questions d'incivisme et d'égoïsme que posent ces exilés fiscaux (dont de nombreux gladiateurs-millionnaires en short...), le dernier paragraphe de l'article pose la question aigüe du Sens de telles attitudes, à travers ce questionnement qui résume bien :
L'ennui à Sion (Valais) - Les centaines de Français qui choisissent le canton du Valais ne s'y installent certainement pas pour faire la fête. La capitale, Sion, compte moins de 30 000 âmes. Un choix qui ne manque pas d'étonner Patrick Michaud, ancien inspecteur des impôts et avocat fiscaliste à Paris : "À tous mes clients qui rêvent de s'établir dans un paradis fiscal, je leur donne le même conseil : préférez-vous être heureux, en payant des impôts en France ? Ou malheureux, assis sur vos 100 millions ?"

Question très pertinente, qui renforce mon intime conviction : il y a quelque chose de profondément et sévèrement pathologique à n'avoir comme seul but dans une vie que d'accumuler - insatiablement - des montagnes de billets. J'y vois le signe d'un grand vide et d'une grande défaite intérieure... Et pourtant c'est désormais le principal "moteur" du monde !

Ce qui rejoint une autre intime conviction : la cupidité est le cancer de l'humanité. Et pourtant c'est désormais le principal "moteur" du monde...

Ce qui m'amène inlassablement à cette conclusion : ce monde est un grand asile à ciel ouvert, où les fous se promènent en liberté, et élisent les plus fous d'entre eux ! ^^
(ce qui peut être reformulé ainsi : "ce monde, en plus d'être mortifère, est complètement absurde...")


P.P.S. :
Quand un citoyen américain s'exile, il continue à devoir payer une part d'impôts au fisc des USA... mais pas en france ! ^^ Pourquoi ???! ^^

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