Où sont les adversaires ?
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mab31000
Nobello
6 participants
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Re: Où sont les adversaires ?
mab31000 a écrit:Sur , quand on est droit dans ses bottes hein ?
Tu peux répéter la question ?
virtuella- Messages : 67
Date d'inscription : 09/11/2011
Age : 56
Localisation : toulouse
Re: Où sont les adversaires ?
Sur , quand on est droit dans ses bottes hein ?
mab31000- Messages : 309
Date d'inscription : 09/11/2011
Age : 104
Localisation : Toulouse
Re: Où sont les adversaires ?
Perso, droite ou gauche, devant, derrière, toutes ces certitudes j'aurais peur que ça me mène à l'intolérance.
virtuella- Messages : 67
Date d'inscription : 09/11/2011
Age : 56
Localisation : toulouse
Nobello, tu es grand!!!!
Merci Nobello!!
Je compte comme toi, pas mal de "discutailleurs" dans mes connaissances ( après tout quoi de plus normal ,je le suis aussi!)...convaincus d'avoir raison...mais capables d'en chercher les pourquoi, les comment...ce que j'espère faire aussi
Mes deux fils, qui ont eu longtemps les cheveux longs et que, donc, on traitait de "révolutionnaires" ( euh, à part l'écologie, leurs combats étaient seulement des joutes oratoires...et parfois quelques jeux "de gars"....ont maintenant les cheveux ras ( because leur papa , avant eux...bref calvitie précoce) et les voilà suspectés d'être d'extrême-droite ( ah, oui, boulot oblige, ils ont aussi troqué leurs jeans contre des trucs plus pantalon droit, chemise et pull- non, pas la cravate, quand même, ils n'ont pas pu...)Ils restent toujours aussi écolos...jouent à des jeux de "gars" ...et de "fille" avec leur fille-nièce!
Et les débats eux, continuent , cherchant qui a raison qui a tort...
Au lieu de se demander "dans quel monde voulons-nous que cette petite fille grandisse?"
Avec mes amis, nos discussions sont chaleureuses, nous évoluons ensemble, attentifs à nos valeurs et à respecter celles des autres,sûrs qu'ils respecteront les nôtres aussi!
Avec des "étrangers", voisins, connaissances...je peux aussi débattre...et , comme toi, j'apprends...en m'usant sur leur mur comme ils s'usent sur le mien....jusqu'à ce que nous trouvions la porte...entrebâillée et qui ne demande qu'à être poussée pour que nous rentrions en riant...ensemble!
Parfois, c'est plus difficile....et j'apprends aussi de mes déconvenues...de mes espérances trompées....
Mais c'est bien ainsi que l'on avance...
En apprenant de l'autre, fut-il puissamment agaçant ( à notre idée! Après tout, d'autres personnes vous diront que c'est la plus gentille personne de la terre!)
Alors....courage pour aller vers cet autre si différent, diplomatie pour communiquer...et surtout humilité pour admettre qu'il nous faut apprendre encore et toujours...
Et "prier" pour que tous, en ce monde , apprennent aussi!
Je compte comme toi, pas mal de "discutailleurs" dans mes connaissances ( après tout quoi de plus normal ,je le suis aussi!)...convaincus d'avoir raison...mais capables d'en chercher les pourquoi, les comment...ce que j'espère faire aussi
Mes deux fils, qui ont eu longtemps les cheveux longs et que, donc, on traitait de "révolutionnaires" ( euh, à part l'écologie, leurs combats étaient seulement des joutes oratoires...et parfois quelques jeux "de gars"....ont maintenant les cheveux ras ( because leur papa , avant eux...bref calvitie précoce) et les voilà suspectés d'être d'extrême-droite ( ah, oui, boulot oblige, ils ont aussi troqué leurs jeans contre des trucs plus pantalon droit, chemise et pull- non, pas la cravate, quand même, ils n'ont pas pu...)Ils restent toujours aussi écolos...jouent à des jeux de "gars" ...et de "fille" avec leur fille-nièce!
Et les débats eux, continuent , cherchant qui a raison qui a tort...
Au lieu de se demander "dans quel monde voulons-nous que cette petite fille grandisse?"
Avec mes amis, nos discussions sont chaleureuses, nous évoluons ensemble, attentifs à nos valeurs et à respecter celles des autres,sûrs qu'ils respecteront les nôtres aussi!
Avec des "étrangers", voisins, connaissances...je peux aussi débattre...et , comme toi, j'apprends...en m'usant sur leur mur comme ils s'usent sur le mien....jusqu'à ce que nous trouvions la porte...entrebâillée et qui ne demande qu'à être poussée pour que nous rentrions en riant...ensemble!
Parfois, c'est plus difficile....et j'apprends aussi de mes déconvenues...de mes espérances trompées....
Mais c'est bien ainsi que l'on avance...
En apprenant de l'autre, fut-il puissamment agaçant ( à notre idée! Après tout, d'autres personnes vous diront que c'est la plus gentille personne de la terre!)
Alors....courage pour aller vers cet autre si différent, diplomatie pour communiquer...et surtout humilité pour admettre qu'il nous faut apprendre encore et toujours...
Et "prier" pour que tous, en ce monde , apprennent aussi!
bulledereve- Messages : 137
Date d'inscription : 22/11/2011
Age : 34
Localisation : Gradignan
Re: Où sont les adversaires ?
Nobello a écrit:Et je finis par en être habité du sentiment bizarre qu'on est parfois "de droite" comme on est chauve : parce que c'est comme ça. Et même si ça fait mal au cul.
Je partage aussi, hélas, ce sentiment.
J'ai cherché activement comment expliquer un comportement qui me parait aussi absurde, et aussi "suicidaire" (auto-destructeur en tout cas).
Différents auteurs, contemporains ou plus anciens, l'ont très bien expliqué, et je les ai souvent cités (en gros ça tourne autour de ... MODERE... ça rabâche ça rabâche... merci de proposer des idées même si ça ne doit être que des yakà fokon, en lieux et place des sempiternelles lamentations sur ces pauvres gens que tu méprises tellement...
Démontrez donc combien les gens de gauche sont tellement plus intelligents que ces pauvres gens de droite...
Down with asswipery- Messages : 48
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: Où sont les adversaires ?
J'en connais qui diraient: plus c'est vide plus ça résonne!!
Désolé c'était tentant
Désolé c'était tentant
Re: Où sont les adversaires ?
Te désespérerais tu de "l'argumentation" et de ce qui t'apparait comme des évidences devant des gens qui ne veulent voir ?
Je refuse de me laisser entrainer , j'ai encore de l'espoir dans les capacités d'analyse de mes contemporains , et j'essaie de changer de registre pour mieux m'exprimer et rentrer en raisonnance
( j'ai plein de cheveux difficiles à dompter)
Je refuse de me laisser entrainer , j'ai encore de l'espoir dans les capacités d'analyse de mes contemporains , et j'essaie de changer de registre pour mieux m'exprimer et rentrer en raisonnance
( j'ai plein de cheveux difficiles à dompter)
mab31000- Messages : 309
Date d'inscription : 09/11/2011
Age : 104
Localisation : Toulouse
Où sont les adversaires ?
J'ai eu envie de vous proposer cette réflexion, venue en me remémorant plusieurs échanges avec l'un d'entre nous, avec lequel je suis notoirement en désaccord politique.
Ce correspondant et presque ami professe qu'il n'a pas d'ennemi, seulement des adversaires.
Et lorsque je regarde au fond de mes tiroirs, je vois bien que je n'ai guère "d'adversaire" que d'occasion.
Parce que je me connais un peu, je sais reconnaître en moi les sentiments qui m'animent : mes colères sont de dépit de ne savoir convaincre, et mes véhémences parlent plus de partage que de "victoire". Par exemple, il ne me viendrait pas à l'idée de "marcher sur la tête du vaincu" en moquant les perdants (supposés être les seuls...), ainsi qu'on le voit trop souvent : convaincu de la relative justesse des idées dont je me reconnais porteur, je serais heureux, en les voyant émerger, d'être sûr d'avoir fait au mieux pour NOUS, et me sentirais plus occupé de convaincre encore, de rassurer les inquiets (avec des arguments, pas du marketing) que de ricaner au constat de l'éventuelle détresse de l'autre, habité de ses propres craintes.
Non, je ne me reconnais pas non plus "d'adversaire", et certains de mes contradicteurs me furent de bons maîtres.
Mais je me refuse à nier l'évidence lorsqu'elle se présente, et j'ai du mal à comprendre que puissent être si nombreux ceux qui bâtissent la leur contre la vraisemblance : vu d'ici, c'est tellement de guingois...
Et si je vous raconte ça, c'est parce que, justement, je me sens un peu amer, découragé par une tâche à la Sisyphe : comment se peut-il qu'il se trouve encore, parmi ceux dont la fortune personnelle ne se compte pas en millions d'euros, tant de gens pour "croire", envers et contre tout, en cette triste église et son nuisible pasteur ?
Je sais que je pourrais aligner dix fois dix arguments définitifs sans convaincre ceux que je crois être dans l'erreur, je le sais d'expérience. Et d'avoir cent fois raison n'y changerait rien, je crois. Et je finis par en être habité du sentiment bizarre qu'on est parfois "de droite" comme on est chauve : parce que c'est comme ça. Et même si ça fait mal au cul.
Ce correspondant et presque ami professe qu'il n'a pas d'ennemi, seulement des adversaires.
Et lorsque je regarde au fond de mes tiroirs, je vois bien que je n'ai guère "d'adversaire" que d'occasion.
Parce que je me connais un peu, je sais reconnaître en moi les sentiments qui m'animent : mes colères sont de dépit de ne savoir convaincre, et mes véhémences parlent plus de partage que de "victoire". Par exemple, il ne me viendrait pas à l'idée de "marcher sur la tête du vaincu" en moquant les perdants (supposés être les seuls...), ainsi qu'on le voit trop souvent : convaincu de la relative justesse des idées dont je me reconnais porteur, je serais heureux, en les voyant émerger, d'être sûr d'avoir fait au mieux pour NOUS, et me sentirais plus occupé de convaincre encore, de rassurer les inquiets (avec des arguments, pas du marketing) que de ricaner au constat de l'éventuelle détresse de l'autre, habité de ses propres craintes.
Non, je ne me reconnais pas non plus "d'adversaire", et certains de mes contradicteurs me furent de bons maîtres.
Mais je me refuse à nier l'évidence lorsqu'elle se présente, et j'ai du mal à comprendre que puissent être si nombreux ceux qui bâtissent la leur contre la vraisemblance : vu d'ici, c'est tellement de guingois...
Et si je vous raconte ça, c'est parce que, justement, je me sens un peu amer, découragé par une tâche à la Sisyphe : comment se peut-il qu'il se trouve encore, parmi ceux dont la fortune personnelle ne se compte pas en millions d'euros, tant de gens pour "croire", envers et contre tout, en cette triste église et son nuisible pasteur ?
Je sais que je pourrais aligner dix fois dix arguments définitifs sans convaincre ceux que je crois être dans l'erreur, je le sais d'expérience. Et d'avoir cent fois raison n'y changerait rien, je crois. Et je finis par en être habité du sentiment bizarre qu'on est parfois "de droite" comme on est chauve : parce que c'est comme ça. Et même si ça fait mal au cul.
Nobello- Messages : 76
Date d'inscription : 22/11/2011
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